Note : cette page et ses annexes seront amendées au fur et à mesure que ce site fera référence, notamment dans ses fiches biographiques, aux Cafés-Concerts et Music-halls. Nous ne pouvons que trop vous recommander de la consulter régulièrement.

Dans la liste qui suit, en rouge, les établissements qui ont gardé leur nom et (ou à peu près) leur vocation première.
En gris, les établissements dits "secondaires".

Note : en bas de page, on trouvera des liens vers d'autres photographies d'établissements, de programmes, d'affiches et vers une liste (non exhaustive) des établissements de province.


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Jardin de Paris
Avenue des Champs Elysées, 8e



Aujourd'hui : jardin public

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Jardins Tivoli
Entre 66 et 110 Rue Saint-Lazare, 9e

Au XVIIIe siècle, l’actuel quartier Saint-Lazare n’existe pas encore et se situe à l’extérieur de la ville. En 1766, Simon-Gabriel Boutin (1720-1794), fils d’un fermier-général et lui-même receveur général des Finances, fait construire plusieurs pavillons d’agrément au milieu d’un parc de 8 hectares, La Folie Boutin. Très vite, tout Paris et la Cour ne parlent que de ce jardin agrémenté de jeux d’eau où se juxtaposent jardins anglais, italien et hollandais. Boutin baptise son domaine le Tivoli, en référence à la petite ville près de Rome où se situe la Villa d’Este, célèbre pour ses jeux d’eau. Mais Boutin est guillotiné le 17 juillet 1794 et ses jardins sont confisqués. En 1795, ils ouvrent au public sous la forme d’un parc d’attraction. Toutes sortes d’animations y sont présentées : les panoramas, les marionnettes et la lanterne magique, les manèges, les montagnes Russes. En 1797, les héritiers Boutin reprennent possession de leur bien et le parc continue à fonctionner jusqu’en 1820. En 1826, le Tivoli est vendu à deux investisseurs qui ont flairé le potentiel de ce terrain : un banquier et un entrepreneur. Ils font lotir le parc et créent le quartier de l’Europe. En bas de l’ancien parc, en bordure de la rue Saint-Lazare, un établissement de bains et d’eaux minérales voit le jour. Avec l’inauguration de la gare Saint-Lazare en 1846, le quartier change de physionomie et accueille de plus en plus de sièges sociaux. En 1866, la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) rachète l’établissement de bains pour le démolir. En 1869, elle fait bâtir à la place son siège social. En 1958, la SNCF absorbe la compagnie PLM et décide d’installer son siège social rue Saint-Lazare. En 1999, le nouveau siège social de la SNCF déménage derrière la gare Montparnasse. Le siège historique de la compagnie PLM a été entièrement restauré et transformé en immeuble de bureaux. L’ensemble est actuellement loué.

Aujourd'hui : Bureaux

 
Jardin Parisien
146 Boulevard de Grenelle, 15e
De 1896 à 1900
 


Jockey (Le)
146 Boulevard du Montparnasse, 14e
puis
127 Boulevard du Montparnasse, 14e
Né d'une idée de la petite communauté des artistes américains expatriés rêvant de disposer d'un club à eux, The Jockey, s'installe dans les murs de l'ancien Caméléon en 1923, au 146 Boulevard du Montparnasse. A l’intérieur, les travaux sont réduits au minimum, une ambiance de saloon, un comptoir en bois, des tables contre les murs et une minuscule piste de danse. Kiki de Montparnasse s’y produit régulièrement. Elle y chante un répertoire grivois et danse le cancan. En 1932, le cabaret traverse le boulevard pour s’installer au 127 boulevard du Montparnasse.


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