Note : cette page et ses annexes seront amendées au fur et à mesure que ce site fera référence, notamment dans ses fiches biographiques, aux Cafés-Concerts et Music-halls. Nous ne pouvons que trop vous recommander de la consulter régulièrement.

Dans la liste qui suit, en rouge, les établissements qui ont gardé leur nom et (ou à peu près) leur vocation première.
En gris, les établissements dits "secondaires".

Note : en bas de page, on trouvera des liens vers d'autres photographies d'établissements, de programmes, d'affiches et vers une liste (non exhaustive) des établissements de province.


Un clic agrandit ou élargit la plupart des photos qui suivent.

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B


Numéro
dans la voie
Établissement
Voie
 
Bal Bullier

Réouvert, en 1847, par François Bullier sous son nom d'origine (Closerie des Lilas - 1804), à la place du Bal du Prado d'été. Réquisitionné, comme ambulance, pendant la guerre de 1870, fabrique d'uniformes pendant la Première Grande Guerre, il rouvre en 1920. Fermé définitevement, en 1940, il est reconstruit en centre Bullier, services pour étudiants.

Aujourd'hui : Centre étudiant Jean Sarrailh (C.R.O.U.S.)


 

Bal du Prado



Ancienne chapelle royale Saint Barthélemy. En 1772, le bâtiment en ruine, le roi décida qu’elle serait entièrement reconstruite. Le portait était terminé quand la Révolution mit un terme aux travaux. Elle fut vendue en vertu de la loi du 18 février 1791, comme propriété nationale.
Ouvert le 21 octobre 1792, sous le nom de Théâtre du Palais des Variétés. C’est en 1810 qu’un nommé Venaud y établit un bal auquel il donna le nom de Bal du Prado. Le bal attirait de nombreux étudiants dans l'île de la Cité dans la première moitié du XIXe siècle. Un bal masqué avait lieu chaque mardi pendant l'hiver, dans les temps de Carnaval. Il subsista jusqu'en 1858. Le grand directeur du Prado est M. Bullier. “Gros et gras, joyeux et bon vivant”, il est décrit comme le “père de famille” de ces étudiants. Malgré sa blessure à Waterloo, il n’hésite pas à fendre la foule pour calmer les querelles. Avec son grand chapeau haut de forme, il était salué par tous. C'est dans l'ancienne salle de théâtre de l'île de la Cité, que le bal du Prado était donné. Toutefois, la salle n'avait plus rien de ses origines. En effet, diverses cloisons avaient été dressées, permettant de séparer les espaces de danses. La rotonde et une galerie était alors la villégiature des danseurs. L'aristocratie n'hésitait pas de son côté à utiliser des petits salons installés à proximité. Autour, on retrouvait la buvette, qui distribuait surtout de la bière. Il a été démoli en 1860 pour faire place au tribunal de Commerce.

  Bal Mabille

Voir Mabille
 

  Bal de la Renaissance

Voir Renaissance
 

  Bal Tabarin

Voir Tabarin
 

Bal Valentino (ou Salle Valentino)
De 1850 à 1890. Ex-nouvel hippodrome de 2 700 places, édifié sur les anciens jardins du couvent des Capucins Saint-Honoré, devenu Cirque Olympique en 1807. Bazar Chabrand en 1831.Puis inauguré, en 1834, par Musard (voir nos pages sur le French Cancan) associé à Chabrand, comme Champs Elysées d'Hiver disposant d'une orangerie, d'un café et d'un promenoir. Musard quitte Chabrand et ouvre sa propre salle Rue Vivienne. Chabrand rebaptise sa salle, salle Saint Honoré en 1838. Il y sera donné de la "grande musique", trois fois par semaine, sous la baguette du chef d'orchestre des Opéras (de Paris et Comique) et violoniste Henri Valentino . On y joue également de la musique légère et on y donne des bals. La chanson s'y invite parfois. On y entendra plusieurs fois Marie Bosc. Le Bal Valentino deviendra, en 1841, une succursale du Bal Mabille.Quand Valentino se retire, en 1865, la salle reste un bal fameux : Fermeture en 1890. Édouard Deransart, Antony Lamotte et Jean-Baptiste Arban compositeurs célèbres de musique festive y furent chefs d'orchestre.Devient le Nouveau Cirque et plus tard le Chien Noir - Pour les affiches, voir ici.

Ba-Ta-Clan


Construit en 1864, c'est le Pavillon chinois, théâtre peu recommandable en forme de pagode chinoise. En 1905, l'endroit est presque exclusivement consacré à des revues.Il est repris en 1910 par Madame Rasimi et devient le Ba-Ta-Clan qui présente des revues à grand spectacle et des attractions diverses, des ballets et des chansons se terminant par une courte revue ou une "mini-opérette". Mistinguett et Maurice Chevalier sont là en 1917, Georges Milton en 1921. En 1926, l'endroit est fermé pour être, en 1932, transformé en cinéma et abandonné ou presque en 1969. - En 1971, on rouvre, sous le nom Le Bataclan en tant que salle de spectacle : folklore, soirées typiques avec orchestre, dancing et concerts rock. Le 13 novembre 2015, ce lieu est endeuillé par un attentat au très lourd bilan : 90 morts et des centaines de blessés.

Aujourd'hui : salle de spectacles (Retour au plan de Paris)

à
 

Bateaux-Parisiens ou Bateaux-Omnibus

D'abord (en 1868), face au débarcadère des Bateaux-Omnibus, une sorte de grand hangar servant de salle à boire, cet établissement est transformé en café chantant Concert du Cadran, en 1873. En 1908, les Bateaux-Parisiens sont "reconstruits" Concert des Bateaux sur le boulevard Exelmans pour devenir, en 1906 le Théâtre Lyrique du XVIe dont le répertoire est construit autour de la revue et l'opérette.

Aujourd'hui : immeubles résidentiels (Retour au plan de Paris)


Béranger
  De 1850 à 1867  

Béranger 2
  De 1895 à 1901  

Bijou-Concert
Ouvert en 1876 ou 1877, le premier Bijou-Concert alors nommé Boléro Star présente des pièces populaires avant de fermer une dizaine d'années plus tard, 11, rue du Faubourg Poissonnière. - En 1891 ou 1892, un second Bijou-Concert ouvre ses portes rue du Faubourg-du-Temple, 10e pour, après avoir présenté des spectacles de music-hall pendant presque dix ans, se transformer en théâtre (Bijou-Théâtre) avant de fermer ses portes en 1900 ou 1901. - Rouvert en 1903, toujours sous le nom de Bijou-Concert, il redevient théâtre en 1909 puis à nouveau music-hall (10 directions en 5 ans) puis change de nom, en 1911, pour s'appeler Familia-Concert avant de refermer à nouveau, en 1912, pour rouvrir en tant que salle de cinéma, en 1913, et se transformer, une fois démoli et reconstruit, en Palais des Glaces, en 1924, pour redevenir un music-hall, en 1960, un théâtre, en 1980 et... une salle de spectacle, en 1988, toujours sous le nom de Palais des Glaces à qui la direction a donné le sous-nom de "Temple de l'humour". - Au cours de ses années pré-quatorze, parmi les "vedettes" qui passèrent au Bijou-Concert, nommons Mercadier, Urban (à ses débuts) et... Montéhus.

Aujourd'hui : théâtre du Palais des Glaces (Retour au plan de Paris)

Bobino
  • - 20, Rue de la Gaîté, 14e

    Au début des années 1800, Bal des Gigolettes puis Bal des Escargots reconstruit en 1833. Sous le Second Empire, on le surnomme Bal Chicard, Bal des Gigoteurs, il devient le Bal des Mille Colonnes, Concert des Mille Colonnes. Et puis, les Folies-Bobino sont inaugurées en 1873 : restaurant, salle et jardin. Éden-Parnasse en 1892. Rénovées en 1901 puis fermées en 1926. Réouvertes l'année suivante après de gros travaux, Bobino (nouveau nom) est racheté par Pathé pour en faire un cinéma. Le projet est abandonné : Bobino reste un Music-hall jusqu'en 1983 où, complètement détruit, on le retransforme en boîte de nuit puis, détruit à nouveau, en salle de spectacle en 1991...

    Aujourd'hui : salle de spectacles (Retour au plan de Paris)

La Bodinière
En 1892, l'ex salle des Funambules, devenue salle d'exposition de peintures devient Le Théâtre d'Application. Une scène d'essais pour les étudiants d'art dramatique que le Conservatoire dédaignait d'aider, créée par Charles Bodinier, longtemps employé à la Comédie-Française, où il remplit les fonctions de lecteur. Les professeurs du Conservatoire, acteurs de la Comédie, lui envoient des débutants et une scène est construite au fond de la longue galerie qui se termine par des salles carrées permettant l'installation de fauteuils, d'un balcon, de huit loges. Yvette Guilbert y chante la même année. Avec la fin du siècle, c'est le déclin. En septembre 1901, il devient le Théâtre des Arts, puis en octobre 1902, le Théâtre d'Art international créé par Georges Lieussou et Armand Bour, puis en 1903, La Nouvelle Comédie fondée par Léon Santin puis Lucien Mayrargue, puis Les Funambules sous la direction de Désiré Gouget et enfin, les Mévisto, Auguste et Jules le dirige jusqu'à sa fermeture en mai 1909.

Aujourd'hui : commerce & appartements
Bœuf sur le Toit, Le

A gauche de la porte cochère, le restaurant...

... et à droite, le bar

Voulant s"agrandir, Louis Moysés transféra, en décembre 1921, son bar Le Gaya du 17 rue Duphot, 1er, au 28 rue Boissy-d'Anglas, 8e, il le renomma Le Bœuf sur le toit, du nom d'un ballet de Jean Cocteau et Darius Milhaud

Au 28 il y a une porte cochère et des locaux commerciaux de part et d'autre de cette porte.A gauche était le restaurant et à droite était le bar.Déménage en 1925, rue de Penthièvre, 8e, puis en 1928 au 34, Rue du Colisée (voir ci-dessous), 8e. Fréquenté par un groupe d'artistes qui se retrouvait chaque semaine autour de Cocteau, le propriétaire. On y voyait Dior, Chanel, Picabia, Picasso, Satie et plus tard, Trenet ou Ferré.Ces soirées donnaient lieu à des concerts improvisés et des performances artistiques, si bien que l'expression "faire un bœuf" est née là.

Aujourd'hui : Commerces
 

Bœuf sur le Toit, Le

A gauche de la porte cochère, le restaurant...

... et à droite, le bar



Ex Mon Paris puis ex Carillon, le Bœuf sur le toit arrive là en 1928.

Aujourd'hui : Restaurant - Music Hall
 


 
La Boîte à Fursy

Dans l'ancien Chat Noir repris par Fursy en 1899, déménage en 1902 au Tréteau de Tabarin 58, Rue Pigalle 9e.
(voir ici et au complet, ici)

Boléro-Star
 
Spectacle - concert. En 1877, Auguste de Villebichot en est le chef d'orchestre.

Voir ci-dessus à Bijou-Concert.
 

Bosquet
  De 1895 à 1918. Un chalet, ou plutôt une baraque en planche, "débris" de l'Exposition universelle de 1878.  

Bouffes du Nord Concert
  Même bâtiment que les Bouffes du Nord.

De 1917 à 1924
 

Bouffes du Nord
Voir leur site (avec historique) : Bouffes du Nord

Aujourd'hui : salle de spectacles (Retour au plan de Paris)

Bouffes Parisiens
Ancien Théâtre Comte où Jacques Offenbach s'installe en décembre 1855. En 1862, la salle est démolie puis reconstruite plus grande. Y étaient données, entre autres, les œuvres d'Albert Willemetz et Henri Christiné.

D'autres informations sur l'Annuaire des artistes (1893).

Aujourd'hui : salle de spectacles (Retour au plan de Paris)

Boul-Var-Dia
Ouvert en 1907, le Théâtre du Cinéma Palace devient Ciné Concert Palace après la Première Grande Guerre. C'est en juin 1924 qu'il sera le Boul-Var-Dia, salle de spectacles de variétés. En 1933, il alterne cinéma et concets. Début des années '50, Il est le cinéma Amiral puis, en 1975, Brooklin et depuis 2008 Le Comedy Club.

Aujourd'hui : salle de spectacles (Retour au plan de Paris)

Face au



Bouquet (Café-Concert)

2, Avenue de la Cascade, Buttes Chaumont, 19e

D'abord Pavillon du Chemin de Fer, ouvert en 1867, avec le parc (voulu par Napoléon III), devient le Café-Concert Charles Weber.

Plus d'informations sur CPArama. com , l'excellent article :
Le Parc des Buttes-Chaumont dans ses coins et recoins



Aujourd'hui : restaurant

   

Brasserie (Grand Concert) du Libre Échange


  • Ouverte un peu avant 1890. Réaménagée, en 1897, ferme en 1920. Renaît en 1921 sous le nom de Printania (deuxième du nom) puis cinéma (toujours sous le nom de Printania) en 1933, qui ferme définitivement en 1965. Démoli en 1978. Une brasserie du même nom se trouve aujourd'hui au n° 127.

    Aujourd'hui : commerce & appartements

Brunin
Brasserie rachetée en janvier 1900 par l'artiste Brunin (des Ambassadeurs) pour en faire un café-concert. Fermé en 1907, il devient, en 1910, un cinéma, le Temple Cinéma puis Pathé Temple et enfin Temple Sélection.

Aujourd'hui : restaurant & club (Retour au plan de Paris)

Brunin 2
Palais du Trône, un cinéma que Brunin père rachète, en 1913, pour le transformer en concert et lui donner son nom. En 1919, Blon-Dhin en est le directeur artistique et 1934, le Brunin 2 devient un cinéma les Variétés Brunin, puis Brunin. En 1974, le cinéma les Trois Nations, puis Cinéma Nation.

Aujourd'hui : cinéma (Retour au plan de Paris)

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