Note : cette page et ses annexes seront amendées au fur et à mesure que ce site fera référence, notamment dans ses fiches biographiques, aux Cafés-Concerts et Music-halls. Nous ne pouvons que trop vous recommander de la consulter régulièrement.

Dans la liste qui suit, en rouge, les établissements qui ont gardé leur nom et (ou à peu près) leur vocation première.
En gris, les établissements dits "secondaires".

Note : en bas de page, on trouvera des liens vers d'autres photographies d'établissements, de programmes, d'affiches et vers une liste (non exhaustive) des établissements de province.


Un clic agrandit ou élargit la plupart des photos qui suivent.

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M


Numéro
dans la voie
Établissement
Voie

Mabille (Bal)
(autour du 51, Avenue Montaigne), 8e

Ouvert sous le nom de Jardin Mabille, en 1831, (dans un lieu encore champêtre à l'époque) par un professeur de danse (M. Mabille, père) et réservé à ses seuls élèves. Il s'ouvre au public et en 1844, les fils Mabille en font un jardin "enchanté". Éclairé par des becs de gaz (3 000 en tout !), il peut ouvrir le soir. Le prix d'entrée (élevé) trie la clientèle. Les "lionnes" y ont rendez-vous ! C'est là que Chicard introduit le cancan (voir à French Cancan). Sous le Second Empire, on y voit Rigolboche ou Céleste Mogador. Orchestre de 50 musiciens. Deux obus, en 1870 (pendant le siège de Paris) lui tombent dessus. Fermeture, en 1875 et démolition, en 1882.

Aujourd'hui : Boutiques de luxe
 
et Magic City : Entrée
et Arrière du parc

Lieu de loisirs, de 1911 à 1926, situé aux   67 et 91 du quai d'Orsay au débouché du pont de l'Alma, à l'angle du quai d'Orsay et de l'avenue Bosquet.,construit en 1900 sur les terrains autrefois occupés par le magasin central des hopitaux militaires,entre le quai d'Orsay, et les n° 176-180 rue de l'Université par Ernest Cognacq [*]. En 1926 le terrain est vendu par lots lors de la création de la rue Cognacq-Jay [*]. Le bâtiment des salles de bals  rue de l'Université sera conservé. Joséphine Baker et Mistinguett y auraient eu leurs habitudes.On y dansera et on y tiendra des réunions politiques jusqu'à l'occupation. Entre 1942 et 1944, Fernsehsender Paris, la télévision allemande à Paris y installe ses studios, qui deviendront les célèbres studios Cognacq Jay de l'Office de Radiodiffusion-télévision française (ORTF) après guerre.


Aujourd'hui : Immeubles résidentiels

[*] note : Cognacq Jay sont les patronymes d'Ernest Cognacq et de son épouse Marie-Louise Jaÿ, les fondateurs de la Samaritaine, un grand magasin situé à Paris entre la rue de Rivoli et la Seine, au pont Neuf dans le 1er arrondissement.

 

Mayol (Concert)
Et


À l'origine, sur l'emplacement d'un couvent des Filles-Dieu, lavoir puis café, le [Grand] Concert Parisien est transformé en salle de billard en 1852 avant de devenir un café-concert en 1867. On y entrait alors, au n° 37 de la rue du Faubourg Saint-Denis, puis ensuite par le n° 10 de la rue de l'Échiquier.Racheté par Mayol en 1910 (qui le rebaptise Concert Mayol), il devient, à partir des années vingt un établissement où l'on présente des revues de nus, jusqu'en 1979, c'est-à-dire jusqu'à sa fermeture et sa transformation en centre communautaire.
Voir photos. Concert Parisien - Grand Concert Parisien.

Aujourd'hui : commerce & appartements (Retour au plan de Paris)

Mésange
Puis
Concert d'Arras

Ancienne chapelle catholique gallicane transformée en jeu de paume, puis Café Concert d'Arras. En 1896, devient le concert des Poètes Chansonniers (pour deux mois) et reprend son nom de Concert d'Arras. Fermé vers 1897, Ernest Pacra le rouvre en 1901 sous le nom de Mésange, pour finalement le vendre à Pathé en 1907qui en fait un cinéma. C'est Le Méliès. Après la Seconde Grande Guerre, il devient le cinéma Le Celtic qui, en 1970, après travaux s'appelle le Jean Cocteau mais on y entre désormais par le 5, Rue des Écoles, 5e.


Aujourd'hui : cinéma.

Aujourd'hui : commerce & appartements (Retour au plan de Paris)

Metro
  10, Rond-point de la Porte Maillot, 17e

Vers 1916
 

Mirliton, (Le)
  Fondé par Aristide Bruant, en 1893,à la place de l'ancien Chat Noir (voir ici)  

  Moineau Parisien

Voir à Familia
 

  Moka


Voir à Café Moka

Moulin Bleu

Ex La Roulotte - Little Palace - Arlequin

Le 27 octobre 1896 les chansonniers Georges Charton et Emile Codey inaugurent, sur l'emplacement d'une ancienne hostellerie du nom de Au Moulin de Paris, le cabaret-théâtre La Roulotte....roulotte qui, en 1900 s'installe sur les terrains de l'Exposition Universelle, pour partir ensuite en Russie d'où elle ne revint jamais. Vers 1905 une nouvelle salle de 205 places voit le jour, à cette adresse, sous le nom de Little-Palace, puis devient l'Arlequin vers 1918, c'est alors un des music-halls précurseurs dans la présentation de nu. En 1920 totalement restaurée la salle est rebaptisée le Théâtre du Moulin bleu, jusqu'en 1939 où sous le nom de Rideau de Montmartre sont donnés des spectacles d'horreur. Vendu l'été 1941 l'ex-Moulin bleu désaffecté devint un entrepôt.


Aujourd'hui : bureaux

Moulin de la Chanson

Petit-Théâtre en 1901, puis Théâtre Rabelais en 1903. Après 1918, la petite salle de 200 places devient un dancing. Rénovation en 1923 et retour à la chanson ! Héberge la Boite à Fursy pour prendre le nom de ses gérants Chez Fursy et Mauricet. Redevient le Moulin de la Chanson, le plus joli cabaret de Montmartre : "On moud du rire", annonce la réclame !. Autour de 1929, se spécialise dans les revues musicales pour, en avril 1935, devenir un cinéma de 300 places. Faillite en 1936. Nouvelle direction ! Janvier 1962 : Candide ! Juillet 1963 : Cinéchoc ! Rénovation : 333 places et art et essai, le Jean Renoir en 1966. Disparait à la fin des années '70.





Aujourd'hui : commerce

Moulin de la Galette, Le

D'abord guinguette tenue par la famille Debray, à côté du moulin Radet, dont elle est propriétaire. Devient, en 1834, Bal Debray puis, en 1895, Moulin de La Galette, à cause des galettes que confectionne et sert Mme Debray. On passe peu à peu de la polka au quadrille, puis au chahut, puis au cancan pour finir au French Cancan. Auguste Bosc (futur propriétaire du Bal Tabarin) en est le chef d'orchestre au tout début du XXe siècle. On y voit La Goulue et Valentin (le Désossé) à leurs débuts. Ouvert 4 jours par semaine jusqu'en 1914. Sauvé de la démolition, en 1915, déplacé en 1924, music-hall jusqu'en 1966, salle pour émissions radio-télé (de feu l'O.R.T.F.) jusqu'en 1964, restauré en 1978. Ses ailes recommencent à tourner en 2001, date où on l'intègre à une résidence privée.


Aujourd'hui : ornement d'une résidence privée

Moulin Rouge

Voir nos pages sur le French Cancan et particulièrement celle consacrée au Moulin Rouge.

Aujourd'hui : salle de spectacles (Retour au plan de Paris)

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