Note : cette page et ses annexes seront amendées au fur et à mesure que ce site fera référence, notamment dans ses fiches biographiques, aux Cafés-Concerts et Music-halls. Nous ne pouvons que trop vous recommander de la consulter régulièrement.

Dans la liste qui suit, en rouge, les établissements qui ont gardé leur nom et (ou à peu près) leur vocation première.
En gris, les établissements dits "secondaires".

Note : en bas de page, on trouvera des liens vers d'autres photographies d'établissements, de programmes, d'affiches et vers une liste (non exhaustive) des établissements de province.


Un clic agrandit ou élargit la plupart des photos qui suivent.

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A


Numéro
dans la voie
Établissement
Voie
A.B.C.
D'abord Plaza, (de 1929 [construction] et octobre 1930 [ouverture] jusqu'en 1931), puis Pavillon (de 1932 à 1933), cet établissement prend le nom d'A.B.C. en 1934. - Y ont chanté Mayol, Georgius, Ouvrard, Perchicot, Fréhel, Damia, Lucienne Boyer, Lys Gauty, Tino Rossi, Johnny Hess,  Pierre Dac, Gilles et Julien, Mireille, Suzy Solidor , Charpini et Brancato, Marianne Oswald, Reda Caire, Agnès Capri, Marcelle Bordas, Marie Bizet, Paul Meurisse, Jean Sablon et Germaine Sablon, Léo Mariolle, Rina Ketty, Élyane Célis,  Lucienne Delyle, Roger Nicolas, André Claveau, Francis Blanche, Jean Rigaux, Georges Guétary, André Dassary, Georges Ulmer, Maurice Chevalier et Yves Montand (ce dernier dès 1944). - Mayol y fait ses adieux en 1938, la " Miss" y fait une de ses dernières "rentrées parisiennes" à soixante-quinze ans. - On y crée également, dans les années cinquante et soixante, plusieurs opérettes ayant pour vedettes Edith Piaf [sic], Luis Mariano, Bourvil, Georges Guétary, Annie Cordy et Tino Rossi dont Le temps des guitares qui y est présenté 300 fois. En 1965, cependant, la salle est transformée en cinéma pour être finalement démolie en 1981.

Aujourd'hui : commerce & bureaux (Retour au plan de Paris)

L'Abbaye de Thélème
1886-1920. Dirigée par Alexis Bouvier.
On y entend Marcel Legay, Emile Goudeau, Jean Richepin, Charles Monselet, Mac-Nab.

Deviendra La Noce puis en 1938 Chez O'dett. (voir ici)

Aujourd'hui : commerce (Retour au plan de Paris)

L'Alcazar


Chronologiquement le deuxième grand café-concert (après l'Eldorado) l'Alcazar d'abord connu sous le nom d'Alcazar Lyrique  est construit sur les plans du même architecte en 1860. -  Sa réputation de "grand café-concert" vient  deux ans plus tard quand la veuve de son propriétaire, le chanteur Joseph Mayer, le vend à Louis Cécile Goubert dit Arsène Goubert qui découvrit, à un réveillon de Noël, le véritable talent de Thérésa. Dès lors, le nom change en Alcazar d'Hiver par opposition à l'Alcazar d'Été du même directeur. -  Thérésa y reste, une première fois, jusqu'en 1867 (voir à sa page). Fermé de 1870 à 1871, il ne connaît guère le succès que lui promet Chadourne après le départ définitif de la chanteuse (qui alterne entre les deux établissements mais qui est de retour pourtant, de 1883 à 1887). - En 1890, il ferme ses portes pour rouvrir sous le nom de Théâtre Moderne, puis rouvrir à nouveau, en 1893 sous le nom d'Alcazar... pour changer de nom et encore de destination en 1896 (Petit Théâtre Français) et, enfin, fermer définitivement ses portes la même année. - Sa façade reste en place jusqu'en 1902, année où elle est démolie pour laisser place à des bureaux. - Pendant sa grande période, outre Thérésa, montent sur ses planches Suzanne Lagier, le bossu Gustave Chaillier, Marie Bosc et Kadoudja, Joséphine Chrétienno, Jeanne Bloch, Éléonore Bonnaire, Plessis, Sulbac, Louis Maurel, Paula Brébion, Marie Lafourcade, Henriette Bépoix, Anna Thibaud et de nombreux autres chanteurs et artistes dont la Goulue (avant son départ pour le Moulin Rouge) et la "pierreuse" Eugénie Buffet. Et peu avant sa fermeture, sous la brève direction de Fernand Kelm, en 1895, Reschal et Charlus viennent y faire leurs numéros.

Aujourd'hui : commerce & bureaux (Retour au plan de Paris)

L'Alcazar d'Été
L'Alcazar d'Été ouvre ses portes, en 1860, sur l'emplacement de ce qui est alors le Café du Midi ou Chalet Morel, un établissement datant de 1830. - C'est là que Thérésa, déjà remarquée à l'Alcazar (d'hiver), devient célèbre ; que "débute" Paulus en 1877 ; qu'il crée, en 1886  " En revenant de la Revue" (voir : Mémoires, chap. 1.) mais y paraissent au fil des ans : Clovis, Louis Maurel Florence Duparc, Marguerite Dufay, Victorine Demay, Polin, Baldy, Claudius, Mayol, Fragson, Dranem, Polaire, Anna Thibaud, Louise Balthy, Eugénie Buffet, Paulette Darty, Mistinguett et même Yvette Guilbert.

L'endroit est agrandi et rénové en 1905-1906.

La guerre 14-18 met fin à son exploitation. - La Croix-Rouge s'en sert comme dépôt puis, en 1918, on transforme l'endroit en skating (patinoire) et, peu après, en palais de danse.

Fermé à la fin des années '20, l'immeuble demeure inoccupé jusqu'après la Seconde Guerre Mondiale pendant laquelle il sert de dépôt, encore une fois.

Complètement transformé,  il porte aujourd'hui le nom de Pavillon Gabriel  : salles de réunion, séminaires, congrès...

Voir au complet ici.

Aujourd'hui : Pavillon Gabriel

Alcazar du Champs de Mars
De 1900 à 1922. Devient un restaurant, la Taverne Internationale, caveau genre Munich (sic), des Frères Springer.

Aujourd'hui : immeuble résidentiel.

Alcazar Montparnasse
  De 1913 à 1918  

Alcazar Saint-Georges
Voir a Princess

De 1903 à 1918

Alhambra
 
De 1855 à 1860
 

Alhambra


 

 

Ex Cirque Olympique, ex Cirque Impérial (1866), ex Théâtre du Château d'Eau.Une salle qui, de 1904 à 1925 (incendie) est moins un temple de la chanson qu'une sorte de lieu de spectacles divers (trapézistes, jongleurs, magiciens, transformistes, danseurs, mimes, clowns, etc.). Un seul chanteur ou une seule chanteuse est généralement au programme mais parmi ceux-ci, on retrouve Maurice Chevalier (1908), Dalbret, Dréan, Ouvrard fils, Eugénie Buffet, Damia, Mistinguett, Anna Thibaud et surtout Fragson. - L'Alhambra est reconstruit (suite à l'incendie du 24 avril 1925) et rouvert en cinéma-music-hall en 1931 puis en théâtre d'opérette de 1933 à 1934. À nouveau cinéma-music-hall en 1934 il redevient "music-hall" (uniquement) en 1935, et , à nouveau cinéma et cinéma-music-hall en 1936. En 1940, retour à une salle à opérettes mais on y donne également des revues, des spectacles divers (y compris des tours de chant, des concerts de jazz, des ballets) jusqu'en 1966. - L'Alhambra est démoli en 1967. - La liste des interprètes de la chanson française qui ont figuré dans son programmes peuvent faire l'objet d'une encyclopédie.

Ses noms successifs : Cirque-Impérial (1866-1867) - Théâtre du Prince Impérial (1867-1869) - Théâtre du Château-d'Eau (1869-1883) - Opéra-Populaire (1883-1893) - Opéra-Populaire Théâtre de la République (1893-1899) - Théâtre du Château-d'Eau (1900-1903) - Alhambra (1904-1925) (1931-1936) Théâtre du peuple et de la République - sic - (1936) - Alhambra (1936-1956) - Alhambra Maurice Chevalier (1956-1967)

Voir aussi à Photographies

A noter : L'actuelle (nouvelle) salle de L'Alhambra sise (tout près) au 21 de la Rue Yves-Toudic, 10e, est l'ancienne salle de l'A.F.C.F. (Association fraternelle des cheminots français)

Aujourd'hui : parking & bureaux de l'agence pour l'emploi dédiée - et ça ne s'invente pas : au spectacle ! (Retour au plan de Paris)


Alhambra 2
  Salle des Sociétés lyriques revient au Caf'Conc le 20 septembre 1880 sous le nom de Folies-Parisiennes. Passe au cinéma : République-Cinéma en 1936 pour fermer définitivement fin des années 70.Transformé en dancing en 1980.

Aujourd'hui : discothèque rétro définitivement fermée.

 

L'Alouette
  Anciennement L'Tartaine

Ouvert le 13 octobre 1899. Dirigé par Marcel Legay qui s'y produit avec entre autres Gaston Couté, Fernand Dhervyl, Louise France...

Aujourd'hui : local commercial


Les Ambassadeurs
C'est à la fin du XVIIIe siècle qu'est créé le Café des Ambassadeurs près des hôtels destinés à loger les ambassadeurs étrangers à Paris, hôtels construits selon les normes de l'architecte Jacques-Ange Gabriel (d'où le nom de la rue).

Ce café est restauré au début du XIXe et, vers 1830, on permet, sur une scène plus ou moins improvisée, à quelques chanteurs de distraire le public. Peu avant 1843, un nouveau pavillon vient remplacer celui existant mais avec une scène (extérieure) cette fois-là. Dans le langage populaire, on entend le nom " Les Ambass".

Pendant les années cinquante et soixante, la réputation de l'établissement dépasse peu à peu celle de l'Alcazar car, si on y présente à peu près les mêmes numéros, l'endroit est plus chic et attire une clientèle plus huppée.

Lire au complet ici.

Aujourd'hui : Espace Cardin (Retour au plan de Paris)

Ambigu (Théâtre de l'Ambigu ou Ambigu-Comique)
à Puis



Ouvert en 1769, On y présente, au début, des pantomimes et des féeries, puis le répertoire s'élargit. - Frédérick Lemaître y crée L'Auberge des Arts en 1823. - Détruit en 1827, il est reconstruit l'année suivante Boulevard Saint-Martin, 10e et on y joue des pièces de boulevard et des vaudevilles jusqu'en 1920, année où il est transformé en cinéma. - En 1954, on lui redonne sa vocation de théâtre jusqu'à sa fermeture définitive et sa démolition en 1966.

D'autres informations sur l' Annuaire des artistes (1893).

Aujourd'hui : bureaux (Retour au plan de Paris)

Note : De nombreux théâtres situés sur le Boulevard du Crime (nom donné au Boulevard du Temple) ont été démolis, après 1861, lors de l'agrandissement de la Place de la République. Théâtre des Grands-Danseurs du Roi (devenu Théâtre de la Gaîté - voir ci-dessous) - Théâtre de l'Ambigu-Comique (devenu Folies Dramatiques - voir ci-dessus) - Théâtres des Associés - Théâtre des Variétés Amusantes - Théâtre des Délassements Comiques - Théâtre Lyrique (Théâtre Historique). Seul le Théâtre Dejazet a subsisté.


Ane Rouge
  Voir à Cabaret de l'Ane Rouge  

Antoine
D'abord Théâtre des Menus-Plaisirs, en 1866, reconstruit en 1881 sous le nom de Comédie Parisienne, redevenu Théâtre des Menus-Plaisirs en 1882. C'est André Antoine qui lui donne son nom en 1897.

Apollo Théâtre
Créé en 1905, presque voisin du Casino de Paris. C'était un lieu de création d'opérettes et de pièces qui disposait de son propre orchestre symphonique. Equipée du fameux basculo [*]. Cette salle disparaitra après la guerre en 1950. Le nom a été repris par un établissement au 18 rue du Faubourg du Temple, 11e.

Aujourd'hui : commerce & bureaux (Retour au plan de Paris)

Note [*] : Le Basculo etait un système permettant de retourner le plancher de la salle. Sur un côté étaient fixés tous les fauteuils, l'autre côté étant un parquet lisse.Le tout consistait à manœuvrer ces cent tonnes avec un moteur électrique de 2,5 chevaux en douze minutes. Voir une animation ou une photo qui en illustre le principe.


Artistic
Folies Voltaire, en 1888, sera transformé par Louis Dembrevil, qui lui donne son nom, Folies Artistic, fin 1913. De 1914 à 1928, avec quelques mois de fermeture en 1915, cette salle accueille au cours de son existence outre le patron, un chanteur à voix, genre " Bérard", et Mme Dembrevil, qui donne dans la "romance". Aimos, Amelet, Blon-Dhin, Dona, Edmond Dufleuve, Georgius Montéhus Emma Liébel ; pour ne nommer que les plus connus. - En 1928, l'Artistic devient un théâtre puis un cinéma en 1933 jusqu'en 1966. - Abandonné, il est repris et transformé dans les années quatre-vingt-dix en un nouveau théâtre auquel on a joint une librairie et un café sous le nom de "Théâtre Artistic Athévain" dont le site internet, très "artistic", est  particulièrement détestable mais on peut y voir une minuscule photo de l'Artistic originel.

Aujourd'hui : Théâtre Artistic Athévain (Retour au plan de Paris)

Arts (Cabaret des)
Fondé en 1890. Dominique Bonnaud et Numa Blès en font le Logiz de la Lune Rousse en 1904,plus connu sous Lune Rousse et il devient La Chaumière en 1916 qui déménage, en 1925, au 58 Rue Victor Massé, 9e et ferme en 1964.En 1925, la salle est reprise par Roger Ferréol qui la rebaptise Théâtre de Dix Heures.

Aujourd'hui : Théâtre de Dix heures (Juste pour rire)

Arts (Concert des)
  Voir à Géant (Concert du)  

Athenæum
  Réouvre en 1878 en café-concert.  

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