Yvette Guilbert


MÉMOIRES ET SOUVENIRS


Les autobiographies des auteurs, compositeurs et interprètes de la chanson française ne sont pas connues pour être des chefs-d'œuvres littéraires mais certaines, comme celle de Paulus, révisées par des écrivains de métier ont le mérite d'être sinon captivantes du moins agréables à lire ne serait-ce que pour les informations qu'elles contiennent ou les anecdotes qu'on y trouve qui permettent de se faire une idée plus précise de ce qu'était l'atmosphère d'une certaine époque. - Rien de tout cela (ou à peine) dans les Mémoires et Souvenirs d'Yvette Guilbert qui laisse un arrière-goût d'un long discours pro domo d'une vedette qui s'est pris pour une vedette, pardon : une artiste sans qui tout un pan de la chanson de France serait resté inconnu. Attention, quand même, ses commentaires méritent d'être lus pour diverses raisons, la première est qu'ils ont été écrits dans un style unique, unique en ce sens qu'ils sont un mélange de périphrases surannées entremêlées d'expressions poétiques qui, parfois, font sourire mais qui, trop souvent, hélas, font pleurer.

Y apprend-t-on quelque chose de nouveau sur les us et coutumes des cafés-concerts ? - Très peu. Vaut mieux lire les Mémoires de Thérésa. - Y découvre-t-on des informations sur des interprètes de l'époque ? - Pas plus. Se rabattre pour cela sur les Souvenirs de Paulus. - Et sur la chanson en général, lire Chadourne.

Alors pourquoi se pencher sur les témoignages ahurissants, par bouts, d'Yvette Guilbert ? - Parce que c'est Yvette Guilbert.


Trois textes

Nous conseillons de lire d'abord l'article paru dans Fémina. - Un aperçu de ce qu'on le retrouvera amplifié, ampoulé presque, dans le premier volume, paru vingt ans plus tard sous le titre de La chanson de ma vie mais qui ne dépassera jamais La passante émerveillée dans les descriptions de ses succès, ses voyages et ses démarches pour devenir - le dirons-nous ? - la première sainte issue du café-concert.

Pour le reste, lire les paroles des chansons qu'elle a rendues populaires au début de sa carrière (voir à Chansons illustrées).


Liens vers les textes

Du théâtre au théâtre en passant par le Café-concert, Femina, 1904.

La chanson de ma vie. (Mes Mémoires) [*] Paris, Grasset, 1927.

La passante émerveillée. (Mes Voyages) [**] Paris, Grasset, 1929.

Note des auteurs : [*] sur 31 pages HTML - [**] sur 49 pages HTML


Copyrights

Ces textes ne sont pas encore libres de droit mondialement. Ils ne le seront pas, en France, par exemple, avant l'an 2019.


Merci à Josée Lavallée pour l'aide apportée dans la transcription de ces souvenirs.