Petits formats et répertoireTous les grands classiques du musette ont été interprétés par les grands virtuoses de l'accordéon. Au bal ou en ginguette, le public s'attend à entendre les grands classique tels : Perles de Cristal, Reine de Musette, Les doigt s'amusent, La Marche Des Mineurs, Retour De Liège, La Marche Des Forgerons, La Polka Des As, Aubade d'oiseaux, Quand Refleuriront Les Lilas, La Valse Des As, Balajo, les grands Tangos et Paso Doble...![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Petits formats, pour partie, de la collection de Christine et Jean-François Petit que nous remercions.![]() ![]()
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V. Marceau![]() Longtemps l’accordéon a souffert d’une mauvaise image de marque. C’était l’instrument de la basse classe, des prolétaires en casquettes. Ne le surnommait--on pas "le piano du pauvre" ? Circonscrit aux bals plus ou moins louches des faubourgs et de la banlieue ouvrière, il mettra du temps à en sortir et, bien qu’omniprésent à la radio et dans les catalogues de disques ,la critique musicale l’ignorera totalement. C’est pourtant un véritable phénomène de société, et l’on ne saurait comprendre la France des années 30 sans l’imaginer sur fond d’accordéon-musette... V. Marceau est né Marceau Verschueren à Liévin (62 - Pas-de-Calais) le 29 décembre 1902 et décédé le 22 octobre 1990 à Gournay-sur-Marne (93 - Seine-Saint-Denis). De et Par V. Marceau : On trouvera au bas de cette page, huit extraits de "Ça gaze" interprétés par les huit accordéonistes présentés ici.
Note [*] : Louis Péguri (1894 - 1972), frère cadet de Charle PéguriPetits formats et répertoireTous les grands classiques du musette ont été interprétés par les grands virtuoses de l'accordéon. Au bal ou en ginguette, le public s'attend à entendre les grands classique tels : Perles de Cristal, Reine de Musette, Les doigt s'amusent, La Marche Des Mineurs, Retour De Liège, La Marche Des Forgerons, La Polka Des As, Aubade d'oiseaux, Quand Refleuriront Les Lilas, La Valse Des As, Balajo, les grands Tangos et Paso Doble...![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Petits formats, pour partie, de la collection de Christine et Jean-François Petit que nous remercions.![]() ![]() ![]()
| Gus Viseur![]() Gustave-Joseph Viseur, dit Gus Viseur naît le 15 mai 1915 à Lessines (Belgique). Fils de marinier, son père joue de l’accordéon, et fait donner des cours à ses aînés. Mais, c’est Gustave qui en profitera. En 1922, la famille Viseur s’installe sur la Seine. Il suit des cours d’accordéon à Suresnes. Dès 8 ans, on le retrouve avec sa première formation instrumentale, le "Jojo Jazz". Ce groupe de 3 musiciens (accordéon, banjo, batterie) joue dans les foires et marchés de la région parisienne, mais aussi dans les célèbres guinguettes de l'époque. Il joue dans les rues, puis dans des cafés parisiens, et les bals musettes, notamment de la rue de Lappe, au Bal Pouyet, au Canari, et au Petit-Jardin, repaire de mauvais garçons et tremplin de tous les grands accordéonistes et guitaristes manouches. Il joue avec les plus grands virtuoses et orchestres de la capitale (Médard Ferrero, Ramon Mendizabal, Louis Ferrari). Il enregistre son premier disque en 1937. Dans les années 50, il suit la mode liée au développement des médias, et fera de grandes tournées internationales. En 1940, il accompagne Édith Piaf. Il forme un duo avec le guitariste Baro Ferret (d’une dynastie de guitaristes qui accompaganait aussi Django Reinhart). En 1938, il joue en quintette avec les guitaristes Sarane Ferret, Challain Ferret, Baro ou Matelo Ferret, le contrebassiste Maurice Speilleux. Pendant l’occupation, il continue à jouer et enregistre abondamment. Le succès n’étant plus au rendez-vous, il émigre au Canada en 1960, revient en France en 1969. Il enregistre, chez Vogue, un dernier disque avec les frères Ferret. On peut rapprocher Gus Viseur de Django Reinhardt ou de Stéphane Grapelli, pour son apport au Jazz. Il a en effet introduit de main de maître le jazz (d’inspiration manouche) à l’accordéon, en donnant en contrepartie une nouvelle vie au musette "swing". Gus Viseur s’est éteint , le 25 août 1974, à deux heures trente, à l’hopital de la Pitié-Salpétrière à Paris, 13e.[*] De et Par Gus Viseur
Note [*] : Gus Viseur est décédé à Paris, 13e comme l’atteste l’état civil du 13ème arrondissement de Paris et non au Havre comme on le lit un peu partout !Petits formats et répertoireTous les grands classiques du musette ont été interprétés par les grands virtuoses de l'accordéon. Au bal ou en ginguette, le public s'attend à entendre les grands classique tels : Perles de Cristal, Reine de Musette, Les doigt s'amusent, La Marche Des Mineurs, Retour De Liège, La Marche Des Forgerons, La Polka Des As, Aubade d'oiseaux, Quand Refleuriront Les Lilas, La Valse Des As, Balajo, les grands Tangos et Paso Doble...![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Petits formats, pour partie, de la collection de Christine et Jean-François Petit que nous remercions.![]() ![]() le Bal Vacher ou |
Émile Vacher![]() Cet accordéoniste, mais aussi compositeur, avec son style différent mais proche de celui de Charles Péguri, son contemporain, on considère qu’ils furent les créateurs du style musette. La mère d’Emile Vacher, une jeune Bretonne abusée puis abandonnée par un comte se réfugie avec son enfant à Paris où elle rencontre et épouse Louis Vacher, un batteur, qui adoptera le petit Emile. Pour ses dix ans, ce père adoptif lui achètera aux Puces de Saint-Ouen un accordéon diatonique. En autodidacte, Emile joue les airs qui courent les rues ! Dès 1900, à 17 ans, il joue au bal Delpuech à Montreuil, accompagné à la batterie par son père adoptif. Avec ses parents, ils ouvrent un bal, le Bal Vacher ou Bal de la Montagne Sainte Geneviève, au n° 46 de la rue de la Montagne Sainte Geneviève, en 1908. Dans les années 1920, il rencontre le pianiste Jean Peyronnin. C'est le début d'une longue collaboration. Il va marquer l'histoire de l'accordéon en étant l'auteur ou le coauteur de certains des standards les plus connus :
Il devient ainsi la première star de l'accordéon. Ses tournées le conduisent dans toute la France et à travers l'Europe. Pour l’anecdote, lorsqu’Emile Vacher se produisait au café Au Puy-de-Dôme, il a fait danser Amélie Élie, une "gagneuse" plus connue sous le célèbre sobriquet de Casque d’Or, Emile Vacher est né à Tours (37 Indre-et-Loire) le 7 mai 1883 et décédé à Paris, 10e, le 8 avril 1969. De et Par Emile Vacher :
Petits formats et répertoireTous les grands classiques du musette ont été interprétés par les grands virtuoses de l'accordéon. Au bal ou en ginguette, le public s'attend à entendre les grands classique tels : Perles de Cristal, Reine de Musette, Les doigt s'amusent, La Marche Des Mineurs, Retour De Liège, La Marche Des Forgerons, La Polka Des As, Aubade d'oiseaux, Quand Refleuriront Les Lilas, La Valse Des As, Balajo, les grands Tangos et Paso Doble...![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Petits formats, pour partie, de la collection de Christine et Jean-François Petit que nous remercions. |
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Tony Murena![]() Tony Murena nait Antonio Murena, à Borgo Val di Taro (province de Parme, Italie) le 24 janvier 1915. Comme bon nombre d’Italiens, ses parents quittent l’Italie de Mussolini et viennent en France en 1923 et se posent à Nogent-sur-Marne (75 - Seine, aujourd’hui 94 - Val-de-Marne). C’est un oncle qui lui offrira son premier accordéon. Il apprend seul à en jouer. A neuf ans, il commence alors à faire les bals, puis il attaque les cabarets (Le Chantilly, L’Ange Rouge) et les music-halls. En 1932, il se met au bandonéon et joue dans les meilleures formations de tango à la mode. Les orchestres de Rafaël Canaro et d’Eduardo Bianco. Avec son quintette, il est entre autres le second accordéoniste du Balajo.[*] Il demande à Jo Privat de le remplacer. Il joue à La Silhouette, à La Boule Noire, à La Java, au Pré Catelan et au Ciro’s. Le guitariste, Matelo Ferret, est souvent son accompagnateur. En 1947, Il se produit en Amérique du Sud, en Italie, en Allemagne, en Suisse. En 1949 il achète un dancing rue de Courcelles, Le Mirliton, où viendront parfois faire le bœuf Stéphane Grappelli et Django Reinhardt. L'année suivante, il rencontre Astor Piazzolla aux États-Unis. En 1958, il fonde l’Orchestre musette de Radio Luxembourg avec Marcel Azzola, André Verchuren et Louis Ledrich qui accompagne des artistes de variété. Il est l’auteur, en 1942, du grand classique du répertoire de tous les accordéonistes : "Indifférence" avec Joseph Colombo. Tony Murena décèdera le 29 janvier 1971 au Vésinet (78 - Les Yvelines) Note [*] : la fameuse rue de Lappe comptait 17 bals en 1930 !Au n°9, il y avait le Bal Vernet. Le plus sordide, le plus minable de tous ! Au n°32 de , un certain Jo France, Jojo ou "Jo" pour les amis, avait monté en 1931 un petit cabaret, La Bastoche. le plus jeune tenancier de la rue, le seul à ne pas venir d’Auvergne. Un jour une femme est découverte assassinée à l’hôtel Vernet. Aussi sec, les vieux patrons du bal Vernet mettent la clé sous le paillasson et Jo France obtient un bail pour le local. L’ex-bal Vernet devient Bal à Jo, Balajo. Jo Privat a œuvré aux réjouissances musicales. Mais le Jo du bal, ce n’est pas lui, comme on le pense et dit très (trop) souvent !De et Par Tony Murena :
Petits formats et répertoireTous les grands classiques du musette ont été interprétés par les grands virtuoses de l'accordéon. Au bal ou en ginguette, le public s'attend à entendre les grands classique tels : Perles de Cristal, Reine de Musette, Les doigt s'amusent, La Marche Des Mineurs, Retour De Lège, La Marche Des Forgerons, La Polka Des As, Aubade d'oiseaux, Quand Refleuriront Les Lilas, La Valse Des As, Balajo, les grands Tangos et Paso Doble...![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Petits formats, pour partie, de la collection de Christine et Jean-François Petit que nous remercions. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Jo Privat![]() Un gars de "Ménilmuche"[*] ! Enfin, presque ! De la rue de Charenton dans le 12e ! C’est là que Georges Privat vint au monde le 15 avril 1919. Sa tante, tenancière, lui offre son premier accordéon, un petit diatonique. Il travaille avec Paul Saive. Jo joue dans les petits bals de quartier, puis il fait ses premières armes dans un orchestre de Bruxelles, avant de passer à la Brasserie Universelle de Metz et à la Taverne Lilloise. Sa rencontre avec Emile Vacher est plutôt saugrenue ! Il le raconte lui-même (lire ci-dessous)
Surnommé le Gitan blanc, Jo Privat est l’un des piliers du Balajo, (rue de Lappe - voir la note[*] ci-dessus à Tony Murena), le temple du musette créé par Jo France (et non par Jo Privat lui-même comme on l’entend souvent), où il aime s’entourer des guitaristes manouches les plus en vue. Il rencontre, entre autres, Django Reinhardt et les frères Ferret. Il remporte le Concours International de l’Accordéon organisé par l’Association Internationale des Accordeonistes, au Moulin de la galette à Paris en 1936. Jo Privat disparait le 3 avril 1996 à Savigny-le-Temple (77 - Seine-et-Marne). Il repose au columbarium du Père-Lachaise,case n° 16 768 où l’on peut lire son épitaphe plutôt cocasse : "Ici gît un dur à cuire. Note [*] : Ménilmontant.De et Par Jo Privat :
Petits formats et répertoireTous les grands classiques du musette ont été interprétés par les grands virtuoses de l'accordéon. Au bal ou en ginguette, le public s'attend à entendre les grands classique tels : Perles de Cristal, Reine de Musette, Les doigt s'amusent, La Marche Des Mineurs, Retour De Liège, La Marche Des Forgerons, La Polka Des As, Aubade d'oiseaux, Quand Refleuriront Les Lilas, La Valse Des As, Balajo, les grands Tangos et Paso Doble...![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Petits formats, pour partie, de la collection de Christine et Jean-François Petit que nous remercions. |
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Marcel Azzola![]() Un autre gars de "Ménilmuche"[1] Cette fois, Rue de la Chine dans le 20e ! Marcel Azzola nait le 10 juillet 1927. D'une famille du nord-est de Bergame (Lombardie - Italie), dont le père est maçon et chef d'un orchestre de mandolines. En 1921, comme la famille Murena, les Azzola quittent l’Italie de Mussolini. Comme ses deux sœurs ainées, Marcel attaque la musique par le violon ! On explique à son père qu'à cette époque, on jouait de l'accordéon le samedi soir dans les cafés et qu'ainsi, il pourrait gagner sa vie. Il commence au bout d'une année à étudier l'accordéon et suit l'enseignement de son premier professeur, Attilio Bonhommi. En 1939, il gagne son premier concours à Suresnes devant un jury composé notamment des Mousquetaires de l'accordéon [2]. Musicien professionnel dans les cafés-concerts et brasseries dès l'âge de onze ans, il participe à la Coupe Mondiale de l'Accordéon à dix-huit ans puis il débute dans les dancings au bandonéon avant de se produire durant de nombreuses années dans des bals avec son orchestre. Pendant la guerre, il prend des leçons avec Médard Ferrero qui l'initie à la musique classique : Rossini, Albeniz, Bach, Beethoven, Debussy, etc. Entre deux leçons, il joue dans un orchestre de l'amicale des Aveugles de Pantin. Pour subvenir à ses besoins, il joue également en soirée dans des brasseries et des cabarets. Un soir, on lui propose dans un dancing de remplacer au pied levé un collègue indisponible. Problème : la musique demandée est un tango joué exclusivement au bandonéon, instrument que Marcel Azzola ne posslède pas. Il n'est alors pas assez riche pour s'offrir un instrument chromatique [3] qui offre le système le plus proche de celui du bandonéon, tandis que l'apprentissage d'un système dit diatonique [4] en une journée est ardu, même pour Azzola. Il se rabat alors sur un bandonéon économique qui a la particularité de combiner les deux systèmes. C'est à partir de cette occasion qu'il élargit son domaine de compétence et créé son propre style. Aprlès la guerre, il découvre le jazz, Gus Viseur, Charley Bazin, Tony Murena et a même l'occasion de jouer pour Django Reinhardt la Toccata et fugue en ré mineur de Bach. Il est le précurseur de l'accordéon classique et du jazz en France et il donne des concerts en trio ou en quartet avec Stéphane Grappelli qui lui fait rencontrer Yehudi Menuhin, Didier Lockwood, Michel Legrand, Toots Thielemans. En 1948, il participe à Lausanne à la Coupe mondiale d'accordéon où il termine 4e en finale, la coupe étant remportée par Yvette Horner. La Bière et Vesoul ! Marcel Azzola accompagne Jacques Brel dans ses concerts. Ça sent la bière de Londres à Berlin Celui qui tricote à l'accordéon, c'est Marcel Azzola ! ___________________________________ Mais je te le redis (chauffe, Marcel, chauffe)Je n'irai pas plus loin Mais je te préviens (caille, caille, caille) Le voyage est fini D'ailleurs, j'ai horreur de tous les flonflons De la valse musette et de l'accordéon Celui à qui s'adresse le "chauffe, Marcel, chauffe", c'est toujours Marcel Azzola ! Marcel Azzola a quitté ce monde le 21 janvier 2019 à Poissy (78 - Les Yvelines) De et Par Marcel Azzola:
Note [1] : Ménilmontant.
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![]() ![]() ![]() ![]() Stèle à la mémoire de Jean Vaissade, au bord de la route départementales D12 sur la commune de Recoules-d'Aubrac (48 - Lozère) Quelques mètres avant le lieu-dit "Pont de Gournier". Un clic sur l'image l'agrandit et permet de lire Cougoussac, un hameau de Recoules-d'Aubrac, comme lieu de naissance de Jean Vaissade, mais l'acte de d�c�s n°207 établi en mairie de Vincennes précise : Paris, 20ème ! |
Jean Vaissade![]() Né, Jean Marie Vaissade le 30 juin 1911 à Paris, 20e. Considérés comme auvergnats, ses parents sont originaires de Recoules-d'Aubrac (48 - Loz�re), une commune limitrophe du Cantal (15) et marchands de vins rue des Pyrénées à Paris, 20e. À l'âge de cinq ans, il a un petit accordéon diatonique. Il apprend seul, avant d'étudier la musique et le violon avec un professeur. À quinze ans, il choisit l'accordéon. En 1926, Il est Au petit balcon, rue de Lappe, où il se lie avec Maurice Alexander[*].Un an plus tard, il est à� La R�publique chez Larida, puis rue de Belleville au Ça gaze. C'est donc, en 1927 qu'il enregistre son premier disque chez Exelsior. Il fit ses débuts dans les bals de la rue de Lappe et à l��ge de quinze ans il enregistrait déjà des disques à saphir avec au banjo� Django Reinhardt. En 1934, il accompagne Edith Piaf. Il s�est produit dans tous les bals musette de la capitale dont l�Eden de la rue Au Maire et le Tourbillon de la rue de Tanger. Bon compositeur et surtout mélodiste, ses premières œuvres furent rapidement d�énormes succès durant les années 30, dont 22 titres enregistrés par Rina Ketty qu�il avait épousée en 1938 ; la m�me année, elle enregistrait son immortel paso-doble à trois temps "Sombreros et Mantilles". Marié deux ans avec elle, il aura le temps de lui composer, seul ou en collaboration :
A partir de 1940, grièvement blessé à l�épaule sur le front de Belgique et paralysé du bras droit, Jean Vaissade fit appel à son ami Adolphe Deprince pour le remplacer lors de ses enregistrements pour le label Gramophone. En 1945, il peut enfin reprendre le chemin des studios mais c�est antérieurement que fut endisqué �La Morena� , un paso-doble de sa composition, précédemment enregistré en 1942 chez Pathé par la chanteuse Rose Avril. Au lendemain de la Libération, les disques de Jean Vaissade sont encore de toutes les manifestations dansantes et festives ; c�est aussi en 1945 qu�il a composé �Le retour des cigognes� (voir ci-dessous) sur des paroles de son indéfectible complice Léon Depoisier dit Chanty, une valse dite alsacienne créée et immortalisée par Lina Margy. Pour l�enregistrement de cette composition, Jean Vaissade a fait appel au chanteur Roger Gerlé, lequel devra l�essentiel de sa notoriété à la dizaine de refrains chantés en compagnie de l' accordéoniste. A partir des années 60, Jean Vaissade s�est consacré exclusivement à la musique folklorique auvergnate en endisquant encore pour différents labels de nombreux titres, la plupart étant de sa composition : �Ma pastourelle�, �Les gen�ts d�or�� Propriétaire d�un café proche de la gare de Vincennes, Jean Vaissade s'est éteint le 1er juin 1979 à Vincennes (94 - Val-de-Marne). Il est inhumé au cimetière nouveau de Recoules-d'Aubrac (48 - Loz�re). [*] Note : Maurice Alexander est un accordéoniste, compositeur et chef d'orchestre français (1902 - 1980). Il a été l'accompagnateur de Fréhel.De et Par Jean Vaissade :
A présent, un extrait de la version chantée, "tube" des bals musette par Lina Margy :
Petits formats et répertoireTous les grands classiques du musette ont été interprétés par les grands virtuoses de l'accordéon. Au bal ou en ginguette, le public s'attend à entendre les grands classique tels : Perles de Cristal, Reine de Musette, Les doigt s'amusent, La Marche Des Mineurs, Retour De Liège, La Marche Des Forgerons, La Polka Des As, Aubade d'oiseaux, Quand Refleuriront Les Lilas, La Valse Des As, Balajo, les grands Tangos et Paso Doble...![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
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Aimable![]() Célèbre et très demandé ce Monsieur Pluchard ! Un gars du Nord qui fit carrière en se présentant sous son prénom, Aimable ! De l'avis général et nous qui l'avons connu, nous pouvons dire qu'il l'était.... aimable ! Né dans le Valenciennois, à Trith Saint-Léger, le 10 mai 1922, il nous quittera le 31 octobre 1997, à Villemoisson-sur-Orge (91 - Essonne). Et last but not least, il sera le seul avec son accordéon à faire le Ed Sullivan Show aux États Unis ! Son père est mineur. Il le pousse à rejoindre la fanfare locale. Il y sera saxophoniste soprano, ses lèvres n'ayant pas supporté la trompette. Un accordéoniste qui joue d'oreille lui enseigne l'accordéon à l'aide de timbres-poste de différentes couleurs collés sur les touches. Puis,ce sera Émile Larchanché [*] qui deviendra son professeur et qui le mettra sur les bons rails. À l'âge de onze ans, accompagné à la batterie, par son père, Aimable se produit dans une brasserie. Tout en travaillant son instrument, il apprend le m�tier d'ajusteur. Et le jour de son dix-huitième anniversaire, les Allemands envahissent la Belgique. Aimable se sauve à Paris, à bicyclette ! Le voilà à Montmartre quêtant sur les marches du Sacré-Cœur. Place du Tertre, Chez ma cousine et Au Poulailler, il joue les succès de l'�poque. Il frinit sur les Grands Boulevards où à la demande d'un patron de café, il s'entoure d'un banjo, puis d'un batteur et d'un saxophoniste. Ça y est ! Aimable tient son premier orchestre ! En 1944 il s'engage dans la 2�me DB. Il joue pendant cinq années en Indochine, en Inde, à Singapour, à Hong Kong, à Ceylan� Ensuite, possèdant une solide technique, il rentre en France. 1949, il suit le Tour de France, puis c'est l'Amérique, l'Irak, les Philippines et l'Afrique. Et enfin New York ! Avec notamment, les musiciens de Benny Goodman ! En France, fid�le aux studios de la firme Vogue, il enregistre ! On parle de huit millions de disques vendus ! Lauréat de l'Acad�mie Charles-Cros et du Grand prix du disque fran�ais en 1953 et 1956, Aimable aurait composé quatre cents titres et usé trente-sept accordéons au cours de sa carrière, dont trente de sa marque favorite : Fratelli Crosio. [*] Note : Émile Larchanché était le père de Maurice Larcange, une autre célébrité de l'accordéon.De et Par Aimable :
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Maurice Larcange![]() Maurice Larcanché est né, lui aussi, dans le Valenciennois, précisément à Haveluy, le 20 août 1929. Formé à Trith Saint-Léger, comme son confrère Aimable, à la dure école musicale de son père Émile Larcanché. Le pas encore Maurice Larcange y apprend le piano, la clarinette, le cor et l�accordéon alors qu'il se rêve footballeur ! Pour autant, il étudiera sérieusement la musique. Son frère André est batteur, les deux iront participer à des galas. En 1946, le voilà, en Bretagne, embarqué par un saxophoniste sans but précis. Repéré par un patron d�une boîte de Perros-Guirec, Maurice est engagé ! Après son service militaire, il retrouve Aimable, ami de son père qui lui conseille de changer son patronyme pour se faire appeler Larcange et lui trouve du travail à Paris ! A force de jouer dans les dancings de la capitale, Floréal, Croix de Malte, Balthazar, Madrid, et Boule rouge... il se fait un nom et une réputation. En 1950, il commence à endisquer chez Polydor. Et le succès arrive ! Il aura endisqué un millier et une centaine de ses compositions et co-compositions ! Il obtiendra le Grand Prix du Disque de l'Acad�mie Charles Gros, en 1969. Membre du bureau du Syndicat National des Artistes Chefs d'Orchestre Professionnels de Vari�t�s et Arrangeurs (S.N.A.C.O.P.V.A.) jusqu'aux années '90�. En 1987, il fonde sa propre école d�accordéon et contribue, ainsi, � lancer la carrière de très jeunes accordéonistes A partir de 1989, il créée "Les Petits Prodiges de l�Accordéon" et s'en va � la rencontre des jeune accordéonistes pour prodiguer des conseils et les aider a se lancer dans la carrière. Maurice Larcange s'éteint à 78 ans, le 14 septembre 2007. De et Par Maurice Larcange :
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Yvette Horner![]() On aurait tendance à croire que l’accordéon est affaire d’hommes ! Que nenni ! Ce serait oublier Vévette... La Vévette Nationale des Français ! Celle du Tour de France !... et du Quatorze juillet 1989 ! Soixante-dix ans de carrière, deux mille concerts, trente millions de disques vendus ! Elle remporte à Paris, en 1937, le Concours international de l'accordéon, organisé par l’Association internationale des accordéonistes. Vainqueur de la Coupe mondiale de l’accordéon en 1948 ! Le 22 septembre 1922, vient au monde à Tarbes (65 - Hautes-Pyrénées), Yvette Marie Eugénie Hornère, l’inoxydable Yvette Horner. Poussée par sa mère, elle apprend le piano. Puis, Conservatoire de Tarbes suivi du Conservatoire de Toulouse où elle décroche le premier prix de piano à 11 ans ! Sa mère lui fait lacher le piano pour l’accordéon, arguant du fait qu’il n’y a pas d’accordéoniste femme et qu’ainsi elle se fera une situation. En passant, sa mère réorthographie le nom patronymique en Horner pour faire plus "commercial" ! Elle fait ses débuts au Théâtre des Nouveautés de Tarbes qui appartient à sa grand-mère paternelle. Toute sa vie, elle gardera la nostalgie du piano et de la concertiste qu’elle aurait pu devenir. Elle enregistrera en 1950, un récital d’œuvres classiques au piano et à l’accordéon, sur un album qu’elle titrera Le Jardin secret d’Yvette Horner et qui lui vaudra le grand prix du disque de l'académie Charles-Cros. En avril 1947, elle épouse René Droesch, un Bressan, footballleur aux Girondins de Bordeaux, qui interrompt sa carrière pour devenir son manager, son mari et la décharger des "soucis matériels". Le Tour de France
Au milieu des années 1960, les yéyés tendent à "ringardiser" ceux (et celles) qui les ont précédés. Ainsi, en 1966, Antoine vendra 200 000 exemplaires de ses élucubrations qui dès la deuxième strophe s’attaquent à Yvette Horner : L’autre jour, j’écoute la radio en me réveillant Elle donnera son dernier concert en 2011à 88 ans ! Yvette Horner quitte ce monde le 11 juin 2018 à Courbevoie ( 92 - Hauts-de-Seine), à l’âge de 95 ans. "Elle n’était pas malade. Elle est morte des suites d’une vie bien remplie", a déclaré son agent, Jean-Pierre Brun De et Par Yvette Horner
Petits formats et répertoireTous les grands classiques du musette ont été interprétés par les grands virtuoses de l'accordéon. Au bal ou en ginguette, le public s'attend à entendre les grands classique tels : Perles de Cristal, Reine de Musette, Les doigt s'amusent, La Marche Des Mineurs, Retour De Liège, La Marche Des Forgerons, La Polka Des As, Aubade d'oiseaux, Quand Refleuriront Les Lilas, La Valse Des As, Balajo, les grands Tangos et Paso Doble...![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Petits formats, pour partie, de la collection de Christine et Jean-François Petit que nous remercions. |
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Comparaison n’est certes pas raison ! Pourtant. . . .Pour se faire une idée des différents styles, écoutons un extrait de "Ça gaze", un même morceau joué par chacun des huit musiciens que nous avons présentés. Note : Prendre en compte l'évolution technique et qualitative de la méthode d'enregistrement au fil des années.
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