Source Gallica




Germaine Gallois

hanteuse d'opérette née Marthe Jeanne Clémence Gallais le 28 février 1869 à Paris 10e, qui fut très en vogue au cours de la Belle Époque et jusqu'à la fin des années vingt.

Élève de Madame Paravicini, un des grands professeurs de chant de la fin du XIXe, elle fit ses débuts au Théâtre des Nouveautés mais on l'entendit, durant sa longue carrière, dans presque tous les établissements de Paris dont le théâtre de la Renaissance, celui des Variétés, au Théâtre Daunou, au Châtelet, à l'Ambigu, aux Bouffes Parisiens, à la Scala (en 1901) et même au Moulin Rouge.

Elle fut admirable, paraît-il dans son interprétation de certains airs de Mademoiselle Lange tirés de La fille de Madame Angot (livret de Paul Siraudin, Clairville et Victor Koning, musique de Charles Lecoq) et elle créa le rôle de Madame d'Epinay dans le Mozart de Guitry, musique de Reynaldo Hahn en 1925, au Théâtre Edouard VII pièce reprise à New York l'année suivante. Elle avait alors 56 ans.

Sa spécialité : la valse. Sa rivale : Paulette Darty.

Les enregistrements d'elle sont plutôt rares et rares également les petits formats portant son nom ou indiquant son nom à titre de créatice.

Nous avons retrouvé, en repiquage, "Tout Passe", une valse (1902) de Paul Gavault et d'Eugène Héros, musique de Rodolphe Berger enregistré en  1905, "Sans aimer Ah ! Peut-on vivre ?" de Charles Nuitter, musique d'Offenbach (de l'opérette Les bavards), sans date, et un autre enregistrement, daté également de 1905, "Amoureuse" - Columbia n° 50594 - dont on retrouvera un extrait dans notre page dédiée à la Chanson française de la Belle Époque.

On ne retrouve aucune trace d'elle après 1930. Sauf la date de son décès survenu, selon certaines sources, le 18 décembre 1932.

Le reste est du domaine de la légende dont celui de son fameux corset à lames d'acier qui la forçait à rester debout durant toutes ses représentations, même au cours des entractes.

 

avec Polaire (à droite)