Mayol - Répertoire

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W XYZ
(Cliquer sur l'index pour changer de page)


À demain p'ite amie ou À d'main p'tite amie

Éditeur(s) : Georges Ondet Éditeur - 1912

Auteur(s) : L. Mellinger

Compositeur(s) : Henry Roberty

Notes :
Illustrateur :
Georges Dola


À la cabane bambou

Lamentations d'un jeune nègre perdu dans Paris

Éditeur(s) : Georges Ondet Éditeur puis Éditions musicales Fortin - 1899

      

Auteur(s) : Paul Marinier

Compositeur(s) : Paul Marinier (harmonisation - provenance inconnue)

Notes : Le petit format est de George Dola (Edmond Vernier) 1872-1950 et est dédicacé à Messieurs Royus et Boucheville. Il indique "Racontés (sic) par Mayol" ! Une des nombreuses chansons "coloniales" de l'époque. Mayol en créera plusieurs dont "Bou-dou-ba-da-bouh !" (sur des paroles de Lucien Boyer) en 1913.

Il serait intéressant de savoir pourquoi Mayol a accepté d'être représenté comme il l'est sur ce petit format vêtu d'une robe-tuyau (qui n'en est pas une) avec un fez sur la tête , les deux sans aucun rapport avec les paroles de cette chanson.

Créateur(s) : Mayol, lui-même, la même année au Casino d'Alger puis à la Scala en 1900. Dédicace : À Messieurs Royus & Boucheville. Paroles.

Enregistrement(s) :

"À la cabane bambou" - 1903 - Gramophone - 2-32137

"À la cabane bambou" - 1905 - Gramophone - 4-32114

 

"À la cabane bambou" - 1905 - Zonophone - X-82200

"À la cabane bambou" - 1905 - Zonophone - K-609

 

"À la cabane bambou" - 1932 - Parlophone - 22.927



À la Martinique

Éditeur(s) : P.H. Christiné Éditeur - 1912

          

Auteur(s) : George M. Cohan (adaptées par Henri Christiné)

Compositeur(s) :George M. Cohan (adaptées par Henri Christiné)

Notes : Cette chanson a une histoire assez particulière. D'abord, elle n'est pas française à l'origine.

Elle est d'un prolifique auteur-compositeur-scénariste-producteur-comédien-chanteur-et-danseur qui a, à son crédit, plus de 300 mélodies, une cinquantaine de comédies musicales, des films, des romans, des pièces de théâtre et qui pendant plus de trente ans fut connu sous le nom de Monsieur Broadway. Sa statue en plein milieu du Times Square, à New York, démontre à quel point les Américains ont reconnu son importance dans le monde du show business. Il est le seul, d'ailleurs, à avoir sa staue sur la rue-symbole de la comédie musicale américaine. - Il s'agit, bien sûr, de George M. Cohan né à Providence, Rode Island en 1878 et décédé à new York en 1942 [1].

Elle est tirée d'un vaudeville de 1908 intitulé Cohan and Harris Minstrels, une co-production de George M. Cohan et Sam H. Harris. Musique de Cohan.

Son titre originel : "The Belle of the Barbers' Ball", une chanson typique de Cohan : très rythmé, rapide, faite pour être dansée. - Interprétée, au départ, par un travesti (sic) du nom de Julian Eltinge né William Dalton en 1881, décédé en 1941.

Par quel détour est-elle venue en France ? Via l'Angleterre sans doute et probablement à cause de Fragson qui y séjournait régulièrement, Fragson qui fut un des premiers à introduire dans la chanson française des rythmes américains, bien avant la venue des Tommies de 14-18. - La musique fut confiée à Henri Christiné qui en rédigea des paroles sans aucun rapport avec les paroles originelles.

Résultat : une chanson exotique - d'un exotisme début de siècle, c'est-à-dire colonial - intitulée "À la Martinique" qui, comme toutes les "coloniales" débutent par un petit "négro". - Attention quand même : The Belle of the Barbers' Ball fut créée à l'intérieur d'un spectacle mettant en vedette des Minstrels c'est-à-dire des chanteurs blancs aux visages noircis. Quant aux paroles, où le mot "coons" faisant référence aux noirs est mentionné plusieurs fois... [2]

Fragson la créa en 1912, à l'Olympia, puis l'endisqua la même année pour une petite marque, "La Semeuse", ce qui en a fait aujourd'hui, un introuvable sauf que, l'année suivante, à Londres, chez Pathé cette fois-là, il l'incorpora dans un autre enregistrement intitulé "Songs and Opera in Ragtime" tout aussi introuvable mais que nous avons retrouvé - n° 5523M -matrice 93076 - mais avec les paroles originelles. - Voici cet enregistrement :

Paul Lack en fit un ernregistrement la même année puis Charlus l'année suivante, trois ans avant que Mayol la mette à son répertoire et l'endisqua à son tour. Chez APGA, en 1913, puis chez Pathé, en 1914 et, finalement chez Parlophone, en 1932.

Il en existe plusieurs autres versions  : par Alibert, en 1933, Andrex, en 1950, Maurice Chevalier en 1962 et même Guy Marchand, en 1970.

Créateur : Fragson à l'Olympia en 1912. Dédicace : Hommage à Mayol, le Chanteur Populaire

Version originelle

Pour avoir une idée de ce que cette chansons était au départ, nous en joignons ici un enregistrement fait par un couple célèbre des années dix. Enfin : célèbre en Amérique.

Il s'agit d'un cylindre Edison enregistré en 1910 par un célèbre duo de l'époque, celui formé d'Ada Jones (1873-1922) et de Billy Murray (1877-1954), portant le numéro 10344 et qui fait maintenant partie de la collection de l'Université de Californie (campus de Santa Barbara).

Pour un lien (vers le cylindre précité) : http://cylinders.library.ucsb.edu/search

Ada Jones& Billy Murray - "The Belle of the Barber's Ball" - 1910 - Edison 10344 :


[1] Biographie filmée : Yankee Doodle Dandy de Michael Curtiz (1942) avec un excellent James Cagney dans le rôle titre.

[2] Plus utilisé aujourd'hui, le mot ou l'expression "coon" vient du mot "raccoon" ou "raton laveur".

Enregistrement(s) :

"À la Martinique" - 1913 - APGA - 10 071

 

"À la Martinique" - 1914 - Pathé - 4401

"À la Martinique" - 1914 - Pathé - 3956

 

"À la Martinique" - 1932 - Parlophone - 22.934



À Robinson

Ma gentille Annette

Éditeur(s) : Éditions Félix - Édition Roger Myra - circa 1918

              

Auteur(s) : Paul Marinier

Compositeur(s) : Fernand Heintz

Photo tirée du livre
de Francis Bauby, Sophie Orivel
et Martin Pénet cité ci-dessous.

Notes : De nombreuses chansons ont eu pour thème, décor ou atmosphère, cette banlieue de Paris - son nom officiel est, depuis 1909, Le Plessis-Robinson - dont les restaurants, juchés dans des arbres, firent fureur dès 1848 jusqu'à la Grande Guerre, à commencer par "Le voyage à Robinson" de Villemer-Delormel (musique de Lucien Colin) publiée en 1884, créée par Madame Duparc aux Grands Concerts Parisiens (voir ci-dessus, à droite), reprise par la suite par Esther Lekain (1904) et enregistrée, entre autres, par Edmée Favart "De la Scala", en 1910.

C'est ainsi que l'on retrouve, parmi les plus connues :

  • "Sous les arbres à Robinson" (Lelièvre, Boyer, Roger) chantée par Jeanne Aubert (1930),
  • "Robinson" (Braval, Gramon, Montagnon) chantée par Maguy Fred (1933),
  • "C'est à Robinson" (Delettre, Siniavine, de Letraz) enregistré par par Lucienne Boyer (1937)
  • "Les dimanches à Robinson" (Dudan, Gardoni, Moiselle) chantée par Pierre Dudan (1940)
  • "Les bosquets de Robinson" (Malé, Debru) interprétée par Joss Baselli (1951)
  • "Les demoiselles de Robinson" (Ledru, Mareuil) chantée par André Claveau (même année)
  • "Sous l'arbre de Robinson" (Léo Lelièvre fils, Jean Boyer, Maurice Roget) créé par André Perchicot (Petit format)
  • "Sous les arbres à Robinson" (même chanson desmêmes auteurs/compositeurs) mais repris, en 1930, par Jeanne Aubert.
  • ...

Sur le lot, ne pas oublier le grand succès de Reda Caire (1934) "Les beaux dimanches de printemps" (Laurent, Gabaroche) dont le premier vers se termine par "...quand nous allions à Robinson".

La petite histoire semble cependant avoir oublié ce Robinson de Mayol... La date de publication est approximative.

Trois petits formats chez deux éditeurs pour une même chanson. C'est beaucoup. On peut, de l'un à l'autre voir dans quel ordre ils ont été publiés. L'édition Félix a cependant ceci de particulier : la photo qui y figure, Mayol accoudé à un piano a été réutilisée plusieurs fois par la suite.Voir, par exemples à : "Congoli, Congola" (sic), "Cousine", "Encore !", "Je vous aime toutes"...

(Pour plus de renseignements sur Robinson, à l'époque des guinguettes, consulter le livre de Francis Bauby, Sophie Orivel et Martin Pénet, Mémoires de guinguettes - Omnibus - 2003)



À Salonique

Éditeur(s) : Édition O. Dufrenne - circa 1918

  

Auteur(s) : Jean Rodor

Compositeur(s) : Vincent Scotto

Notes : Cette chanson fait partie d'une des nombreuses collaborations du duo formé de Jean Coulon dit Jean Rodor (1881-1967) et Vincent Scotto (1876-1952) qui ont écrit, entre autres, pour :

  • Adolphe Bérard : "Elle est d'Italie" ou "Mon Italienne", en 1908
  • Esther Lekain : "Ma miette", en 1909
  • Henriette Leblond : "La ronde du soir", en 1911
  • Dalbret : "Près de la porte St-Denis", en 1913
  • Georgel : "Sous les ponts de Paris", en 1913 ; "La danse Java", en 1914 ; "Tout autour des Halles", en 1916 ; "Dans les faubourgs", en 1920 ; "La vipère", en 1921 ; "La garçonne", en 1923
  • Adeline Lanthenay : "Les caresses", en 1922
  • Emma Liébel : "Sur le Bosphore", en 1922
  • ...

- collaboration qui se continuera jusque dans les années quarante avec :

et diverses chansons pour Tino Rossi.

Quant à Rodor, parolier,notons :

  • Alibert : "As-tu vu ?", en 1926 - musique de G. Smet
  • Marie Dubas : "Pedro !", en 1927 - musique de Joseph Gey
  • Nitta-Jo : "Cocaïne", en 1932 - musique de Louis Bonin

Son titre, "À Salonique", fait naturellement référence à l'expédition du même nom (1915-1918) dont on parla abondamment dans les journaux de l'époque et qui découlait du débarquement de troupes envoyés par la Triple-Entente suite à l'invasion de la Serbie par les armées austro-allemandes et bulgares. Il n'en fallait pas plus pour que Mayol y alla de couplets plus ou moins grivois.

Voir aussi à "Belle Andalouse".

Curiosité : on raconte qu'à partir du début des années vingt, Mayol ne pouvait plus supporter l'odeur du muguet, sa fleur fétiche ; qu'il s'en faisait fabriquer des faux qu'il portait à la boutonnière lors de ses tours de chant. On le voit, pourtant, ici, en tenant un avec émoi, émoi qu'il fera reproduire avec peu de variantes sur plus d'une quinzaine d'autres petits formats y compris pour des titres aussi surprenants que :"Bou-Dou-Ba-Da-Bouh !", "Le mal de dents", "Le p'tit rat de l'opéra"...

Enregistrement(s) :

"À Salonique" - 1918 - Pathé - 4426



Accordeur de piano, L'

Éditeur(s) : A. Grimaldi - [?]

Auteur(s) : Horace Delattre & A. Grimaldi

Compositeur(s) : Henri Christiné

Notes : Dans son site, De la Belle Époque aux années folles, notre ami Gérard Frappé mentionne que Strit dont le nom apparaît sur le petit format de cette chanson a fait l'objet d'une mention dans la revue de Polin, Paris Qui Chante, en mars 1903, relativement à une chanson intitulée "Quand j'suis les cocottes" (sic) d'Oustric et de Jouve. On le retrouvera d'ailleurs sur le petit format d'un autre chanson de Mayol : "Affaires diverses". Quant à Gosset (Georges), nous avons retrouvé de lui un petit format qui mérite un détour ne serait-ce qu'à cause de son titre : "Le massacre de la Saint-Marteaulémy" (de J. Dardenne, dit Pommard, et H. Malfait).


Adoration du shah, L'

Éditeur(s) : Vve Charles Mayol Éditeur (le copyright se lit : "Copyright by C. Mayol". En anglais ! - 1912

  

Auteur(s) : Phylo

Compositeur(s) : Laurent Halet

Notes : Peu de renseignements disponibles sur ce Phylo qui a écrit les paroles de cette chanson, sans doute la plus grivoise du répertoire Mayol. Disons qu'on aurait de la difficulté à la passer à la radio ; même aujourd'hui.

Phylo ? C'est l'incroyable auteur de chansonnettes plus ou moins scabreuses dontla fameuse "Aux pommes" interprétée par Boucot (1916) au refrain rimant avec "Pommes de reinette et pommes d'api" qui se transforme en "Pommes de reinette et pommes de..." (nous vous laissons deviner le reste) mais aussi des paroles de "Quand c'est lui [lui, lui / J'dis toujours oui, oui, oui...]" " (1918) que Damia, quand même, consentit à enregistrer en 1930.

Les deux enregistrements que nous vous présentons ici sont, nous nous en excusons, d'une piètre qualité, qualité attribuable à la rareté d'abord de l'essai - inédit jusqu'à ce jour - chez APGA (un des derniers enregistrements de Mayol pour cette marque) et, ensuite, sans doute à cause du peu de vente, de la rareté de l'édition Pathé (nous n'en avons retrouvé qu'une seule copie). On notera l'annonce ("Chanson arabe...") chez APGA et l'étrange ressemblance entre cette version et la version Pathé qui laisse supposer qu'on s'est peut-être servi de la matrice de l'enregistrement fait chez APGA pour l'impression Pathé.

Aussi étonnants que soient le thème et les paroles de cette chanson, on peut se permettre d'admirer, surtout au travers les hiss et les pops des enregistrements que nous proposons, la diction presque parfaite de Mayol.

Voir aussi à "Belle Andalouse"

Enregistrement(s) :

"L'adoration du shah" - 1913 - APGA - Inédit (test)

"L'adoration du shah" - 1914 - Pathé - 4402

"L'adoration du shah" - 1914 - Pathé - 3961

 

Affaires diverses

Éditeur(s) : Lyon Chansons - Orgeret Éditeur - [?]

Auteur(s) : G. Lacombe et G. Sibre

Compositeur(s) : J. Taillefer

Notes : Pour Strit, voir "L'accordeur de piano".

Créateur(s) : Mayol à la Scala et Stritt aux Ambassadeurs - Dédicace : Aux amis Denance, Darthand, Delfort, Vaillant, Martial, Bolouis, Ribet, Reinval, Darbon et B. Gasthon's



Ah ! Ah ! Ah !

Éditeur(s) : Veuve Ch. Mayol - circa 1909 et 1912 ou 1913

Auteur(s) :

Compositeur(s) :

Notes : ce titre ainsi que plusieurs autres font partie de deux feuillets intitulés tout simplement "Répertoire Mayol" - La photo de Mayol qui y figure, entouré d'une couronne dessinée par Pousthomis, permet de dater ces titres aux environs de 1910, avant que Mayol reprenne en main la maison d'édition fondée par son frère Charles et portant le nom de Veuve Ch. Mayol entre 1909 et 1913.



Ah ! Dis-moi tu

Éditeur(s) : Veuve Ch. Mayol - 1911

  

Auteur(s) : Paul Marinier

Compositeur(s) : Paul Marinier

Notes : Une chanson tout à fait typique du répertoire Mayol :

Petite histoire sans conséquence, plusieurs possibilités de gestes, un rythme entraînant et une jolie fin.

Une des grandes chansons de Paul Marinier de qui Mayol n'hésita pas à créer "Une noce à la cascade", "Au clair de la lune", "À la cabane bambou", "Ah ! Voui", "Les bateaux parisiens", "La fifille à sa mère"... et, surtout, "Le printemps chante" qu'il enregistra cinq fois et qu'il conserva à son répertoire pendant plus de trente ans.

(Paul Marinier, soit dit en passant, est l'auteur de la musique d'un des très grands titres de Fragson, "Ah ! c'qu'on s'aimait", paroles de Lucien Boyer.) - Paroles.

Créateur(s) : Mayol

Enregistrement(s) :

"Ah ! Dis moi tu" - 1913 - APGA - 10 088



Ah ! La musique américaine

Éditeur(s) : Christiné / Alibert - 1913

    

Auteur(s) : Henri Christiné et Alexandre Trébitsch

Compositeur(s) : Henri Christiné

Notes : Avec Paul Marinier, Henri Christiné a été l'un des auteurs-compositeurs les plus chantés par Mayol, surtout lorsque l'on sait qu'il a, avec Alexandre Trébitsch, tout comme il l'a fait pour cette chanson, composé les paroles de "Viens, Poupoule !".

La musique - on le constatera à l'écoute des enregistrements que nous proposons ici - n'est curieusement pas américaine : elle est typique des revues française de l'époque. Ses paroles sont d'ailleurs peu en faveur de la première. En voici, par exemple, celles du premier de ses quatre refrains :

Ah ! la musiqu', la musique américaine
C'est charmant
C'est bien plus élégant
Que la musique parisienne.
C'est doux !
Ah ! c'est fou !
Et c'est toujours la mêm' danse monotone
Qui reprend.
On croirait que l'on est au téléphone
Car continuell'ment
On entend
Allo ! allo ! jusqu'à la fin
C'est l'genre américain.

Pas un chef-d'œuvre (Christiné a fait beaucoup mieux) mais on peut s'imaginer Mayol, mimant sur scène,l'pas du dindon, l'pas du cochon...

Et puis, hélas, le registre demandé pour cette chanson n'est pas dans la tessiture de Mayol si, dans on cas, on peut parler de tessiture...

Voir aussi à "Belle Andalouse".

Créée le même soir que "Schujette" et "Sous les minarets", au Concert Mayol, en septembre 1913.

Existe un grand format (Site externe. - Lien inscrit avec la permission de son webmestre.) - Illustration d'Amengol.

Créateur(s) : Mayol au Concert Mayol

Enregistrement(s) :

"Ah ! La musique américaine" - 1913 - APGA - 10 057

"Ah ! La musique américaine" - 1914 - Pathé - 4403

"Ah ! La musique américaine" - 1914 - Pathé - 3958

 

Ah ! Le joli jeu !

Éditeur(s) : Christiné Éditeur - 1907

  

Auteur(s) : E. Christien et Armand Foucher

Compositeur(s) :Henri Christiné

Notes : Curieuse chanson que celle-là. Elle est, comme bien des chansons de Mayol, du domaine "grivois" (comme on disait à l'époque) ou encore "à ne pas chanter dans les salons", avec des paroles du genre "lequel de nous deux sera le plus subtil ?" car... ils se sont mis à deux pour les écrire !
La mélodie mérite d'être retenue mais pas plus (Christiné en a fait des meilleures)et en fermant les yeux, avec beaucoup d'imagination, on peut quand même penser aux gestes que faisait Mayol lorsqu'il l'interprétait en scène. - Paroles.

Existe un grand format (Site externe. - Lien inscrit avec la permission de son webmestre.) - Illustration Clérice frères

Créateur(s) : Mayol et Esther Lekain à Parisiana mais également chanté par Lidia à la Scala. - Le petit format indique "Répertoire Mayol" qui n'a sans doute pas créé cette chanson.
Dédicace : À l'ami Diaz de la Cigale

Enregistrement(s) :

"Ah ! Le joli jeu !" - 1907 - APGA - 1233


Ah ! Les amants

Éditeur(s) : Société Anonyme - Paris - [?]

Auteur(s) : Paul Briollet et Léo Lelièvre

Compositeur(s) : Henri Christiné

Notes :un des rares petits formats publiés sous le nom de Mayol où le compositeur (Christiné) est mis également en évidence avec une liste (partielle, forcément) de ses créations. - Il y en aura d'autres pourtant. Voir "De lui à elle", par exemple, où le nom de Mayol est en tout petit par rapport à celui de Paul Marinier... - Voir également à : "Les berceuses".

Créateur(s) : Mayol à la Scala


Ah ! Les jolies choses

Éditeur(s) : Vincent Scotto Compositeur Éditeur - 1913

Auteur(s) : E. Gitral et Xam

Compositeur(s) : Vincent Scotto

Notes : Nous n'avons retrouvé de cette chanson qu'une photo - envoyée par Monsieur Claude Moreau - du petit format où Scotto qui en a composé la musique est assis, vraisemblablement en train d'écouter Mayol qui la chante. Le copyright est de 1913.

Créateur(s) : Mayol


Ah ! Mademoiselle... Dites-moi donc !

Éditeur(s) : Vve Ch. MayolÉditeur - 1910

Auteur(s) : G. Arnould

Compositeur(s) : Gustave Goublier

Notes : À ne pas confondre avec la chanson d'Aristide Bruant ayant à peu près le même titre. Son compositeur, Gustave Goublier (1856-1926), qui fut chef d'orchestre à l'Eldorado, au Parisiana et aux Folies Bergère, a également écrit la musique de "L'Angélus de la mer", "Le crédo du paysan", "La voix des chênes"... - Son fils, Henri (1888-1951), a composé, quant à lui, la musique de "La Cocarde de Mimi Pinson".

Illustrateur : Léon Pousthomis


Ah ! Minna !

Éditeur(s) : Vve Charles Mayol Éditeur - [?]

Auteur(s) : Mauprey

Compositeur(s) : Mauprey et R. Casa

Notes : Pousthomis a signé la couronne entourant la photo de Mayol, couronne qui fut utilisée une douzaine de fois avec de légères modifications.


Ah ! oui, je connais une affaire

Éditeur(s) : Édition O. Dufrenne - [?]

Auteur(s) : E. Gitral et Vincent Scotto

Compositeur(s) : Vincent Scotto

Notes :

Créateur(s) : Mayol


Ah ! Qu'on est bête

Éditeur(s) : [?] - 1914

Auteur(s) : Henri Christiné

Compositeur(s) : Henri Christiné et Henri Poupon

Notes : Le nombre de chansons de Christiné créées par Mayol n'est égalé que par celui des chansons écrites pour lui par Paul Marinier. En ce qui a trait aux Poupon (Henri et Blanche - Henri pour les paroles et Blanche pour la musique), le nombre est plus limité : une demi-douzaine parmi lesquelles l'on retrouve un très beau : "C'est la valse du faubourg". Séparément, les deux ont écrit, soit la musique, soit les paroles, de quelques titres dont celui-ci (paroles d'Henri Poupon) dont le texte a été adopté par Christiné pour être plus près du répertoire de Félix.

C'est du domaine semi-grivois mais plutôt léger ou même comique. La réparti du propriétaire de l'hôtel, à la fin, est délicieuse.

Ce qui est moins délicieux, c'est la voix de Mayol qui semble, sur cet enregistrement, fatiguée et même sur son déclin. On sait que ce déclin allait venir beaucoup plus tard mais le registre demandé pour interpréter cette chanson était définitivement hors de celui dont il étaitcapable. En ce sens, cet enregistrement démontre non seulement les limites maisla fragilité de ses moyens qu'il a toujours compensé par une justesse dans l'interprétation et une diction. Une mauvaise journée ? Peut-être car au cours du même mois (mai 1914 selon les numéros de matrice), Mayol y est allé de : "Ah ! la musique américaine", "L'adoration du shah", "La Baltique" (etc.) auxquelles on ne peut rien reprocher.

Nous nous excusons d'avance de la qualité de l'enregistrement récupéré d'un disque qui été vraisemblablement écouté plusieurs fois mais qui mérite d'être entendu au moins une fois.

Enregistrement(s) :

"Ah ! Qu'on est bête" - 1913 - Pathé 4404

"Ah ! Qu'on est bête" - 1913 - Pathé 3955

 

Ah ! Qu' c'est beau la nature

Éditeur(s) : G. Ricordi et Cie - 1905

Auteur(s) : Paul Briollet et Léo Lelièvre

Compositeur(s) : Charles Borel-Clerc

Notes : Il s'agit d'un des enregistrements simple-face enregistrés par Mayol sur disque de 15 cm, très fragiles et conséquemment très rares .

Nous n'en avons retrouvé aucun.

Les frères Clérice (Justin et Charles) qui ont conçu la présentation de ce petit format ont bien fait attention de ne pas dessiner Mayol en coureur de jupons !

Créateur(s) : Mayol à la Scala - Dédicace : À Mademoiselle Devassy et à notre ami Georgel.

Enregistrement(s) :

"Ah ! Qu' c'est beau la nature" - 1905 - Zonophone - 4-32176

 

"Ah ! Qu' c'est beau la nature" - 1905 - Zonophone - X-82194

 

Ah qu' c'est bon

Éditeur(s) : Charles Mayol Éditeur - circa 1910

Auteur(s) : Marc - Hély

Compositeur(s) : Raoul Soler

Notes : Une des six ou sept chansons que Marc Hély a écrites pour Mayol qui ne l'a jamais enregistrée.

Seule chanson, d'ailleurs, de Mayol dont la musique fut de Raoul Soler, auteur, entre autres, de la "Valse Nuptiale" créée par Fragson sur des paroles de Lucien Boyer.

Et aussi étonnant que puisse être le dessin figurant sur ce petit format, il a été réutilisé deux autres fois. Pour "Ça n'avance à rien" et... "Éternelles sérénades !"

Créateur(s) : Mayol au Concert Parisien


Ah ! Si tu veux

Éditeur(s) : Vincent Scotto Compositeur Éditeur - 1911

Auteur(s) : Xam

Compositeur(s) : Vincent Scotto

Notes : Une des poses typiques (photo) de Mayol.

Créateur(s) : Mayol


Ah ! Si vous voulez d' l'amour

Éditeur(s) : L. Digoudé-Diodet Éditeur - 1907

Auteur(s) : W. Burtey

Compositeur(s) : Vincent Scotto

Notes : Le petit format de cette chanson indique que Mayol l'aurait créée Aux Ambassadeurs (en 1907 ?). Martin Pénet, dans Mémoire de la chanson - Omnibus, mentionne qu'elle aurait été créée cette année-là par Mme Lanthenay à la Scala et Esther Lekain à Parisiana - À remarquer que Mayol ne l'a pas enregistréemais, parmi, ceux qui l'ont fait, on notera en particulier Bérard (chez Odéon : un véritable morceau d'anthologie !), Charlus (qui a tout enregistré) Dalbret et Mme Lanthenay, tous les quatre en 1908 puis Esther Lekain en 1931 (elle avait déjà 61 ans) et... Tino Rossi en 1980, à l'âge respectable de 73 ans. - Paroles.

On trouvera une version enregistrée de cette chanson en la page Esther Lekain.


Ah ! Suzanne

Éditeur(s) : G. Joubert - circa 1910

Auteur(s) : Henri Christiné et E. Christien

Compositeur(s) : Wilhelm Hinsch (arrangé par H. Christiné)

Notes : Adaptation française d'une adaptation d'un air tiré du folklore allemand par le compositeur Wilhelm Hinsch qui lui donna le nom de "O Susanna" ("O Susanna wie ist das Leben noch so schön" - en français "Oh Suzanna, que la vie est encore belle !" - une "scottish" de 1907 qui raconte l'histoire d'un vieux couple !), une polka à ne pas confondre avec une chanson américaine du même nom.

Suzanna, Suzon, Susie, Suzette... Mayol les aura toutes chantées !

Une version originale de ce "O Susanna" : Heinrich Großmann - "O Susanna" - 1907 - Edison 15391

Créateur(s) : Mayol à la Scala


Ah ! Vive le soleil !

Éditeur(s) : Édition Mayol -circa 1912 ou 1913

  

Auteur(s) : Géo Koger

Compositeur(s) : Jean Lenoir

Notes : Une des six ou sept chansons de Mayol où il utilisa son "assent" du midi, "assent" dont il n'oublia pas de se servir pour une de ses chansons-fétiches, "Cousine".

Paroles de Géo Koger qui participera, avec Roger Myra, vingt ans plus tard, à la redactiond'une parodie où Mayol se moque de lui-même : "Je ressemble à Mayol".

Voir aussi à "Belle Andalouse"

Enregistrement(s) :

"Ah ! Vive le soleil !" - 1920 ou 1921 - Pathé - 4449



Ah ! Voui !

Éditeur(s) : Christiné Éditeur - 1909

  

Auteur(s) : Paul Marinier et Henri Christiné

Compositeur(s) : Paul Marinier et Henri Christiné

Notes : Une des chansons dans le style préféré de Mayol : une jolie petite histoire, de quoi faire beaucoup de gestes et une fin intelligente sans être d'une trop grande subtilité. Pas question, après celle-là, de dire, comme le faisait l'une de ses contemporains : "Trop fin pour le quartier..."

Une association auteur-compositeur parfaite : Henri Christiné et Paul Marinier. - Paroles.

Créateur(s) : Mayol à l'Eldorado en 1906 (enregistrement à la SACEM en 1909) - Dédicace : Hommage à Gabrielle Lange et Charlus.

Enregistrement(s) :

"Ah ! Voui !" - 1914 - Pathé - 4402

 

"Ah ! Voui !" - 1914 - Pathé - 3961


Aïcha la brune

Éditeur(s) : [?] - 1911

Auteur(s) : M. Franceschini

Compositeur(s) : M. Franceschini

Notes : Chanson dite "algérienne"... en forme de... tango.
Et pourquoi pas ?Avec Mayol, on n'en est pas à une contradiction-près.
Une sorte de "Mon légionnaire" à l'envers, vingt ans avant son temps.

Pas mal du tout, quand même. Un bon trois étoiles et demi ou même quatre sur cinq.
Reste que son auteur-compositeur M. Franceschini n'a pas été très prolifixe : c'est une de ses rares chansons (connues).

Enregistrement(s) :

"Aïcha la brune" - 1919 - Pathé - 4439


Allemagne au-dessous de tout

Éditeur(s) : Félix Mayol Éditeur - 1914

Auteur(s) : Jean Aicard (de l'Académie française)

Compositeur(s) : Blanche Poupon

Notes : Si, pendant la Grande Guerre, Fragson (un peu avant, dans son cas) a été capable de chanter "En avant les p'tits gars !", que Montéhus a suspendu temporairement son anti-militarisme,
si Bérard - Bérard ! vous devinez le reste -, pourquoi Mayol n'y serait pas allé avec ses chansons anti-Allemagne ?

Remarquez bien (petit format) : "Dans les casernes et les hôpitaux"...

(Voir également à : "Ce qu'ils n'auront pas !")

Existe d'ailleurs beaucoup de photos et quelques films de Mayol "au front".
L'histoire n'a pas plus retenu, ou à peu près pas, ces actes de "patriotisme", que la boucherie qu'elle accompagnait.

Auteur des paroles : un des immortels de l'Académie, élu en 1909.

Pas d'enregistrement. (On peut applaudir.)

Voir aussi à "Belle Andalouse" et à "Petite marraine"

Créateur(s) : Mayol dans les casernes et les hôpitaux


Note complémentaire : Cette chanson est une riposte académicienne (sic)... que l'on pourrait situer à la limite de la franchouillardise !

Le "Deutschlandlied" (Chant d'Allemagne) ou "Das Lied der Deutschen" (Le Chant des Allemands) - Paroles de August Heinrich Hoffmann von Fallersleben, en 1841, sur une partition (adaptée d'une mélodie croate) pour un quatuor à cordes de Franz Josef (Joseph) Haydn datant de 1797 - comporte trois couplets.

Le premier couplet commence ainsi : "Deutschland, Deutschland über alles, über alles in der Welt..." ("Allemagne, Allemagne avant tout, avant tout dans le monde...").
Du moins, c'est ce qu'il fallait comprendre, par "Deutschland über alles",("Allemagne avant tout") dans l'esprit de Fallersleben - un chant de révolutionnaire pour appeler à l'unification de tous les peuples de langue germanique - mais une autre acception, qui fera son chemin, est possible : "Allemagne au dessus de tout". Ce chant sera "rassembleur" dès après 1841.On ne retiendra pas son titre "officiel". Il sera le "Deutschland ...ber alles" ("Allemagne au dessus de tout"). Malgré leur grande popularité, ces trois couplets du "Deutschlandlied" attendront plus de 80 ans pour devenirl'hymne national allemand. Précisément en 1922.

Après la Seconde Grande Guerre, le "Deutschlandlied" restera l'hymne national, mais sera amputé de ses deux premiers couplets. Le Troisième Reich en ayant particulièrement abusé et notamment du premier. C'est donc letroisième couplet qui sera adopté, en 1991, à l'occasion de la réunification de l'Allemagne. A noter que les deux premiers couplets ne sont pas interdits mais fortement connotés et donc inusités.

Merci à Madame M.-M. Ottmann pour son éclairage historique.


Alliances de Guillaume II, Les

Éditeur(s) : M. Labbé Éditeur - 1906

  

Auteur(s) : Paul Marinier

Compositeur(s) : recueillie et arrangée par Adrien Serge

Notes : De toutes les chansons de Mayol, en voici une des plus curieuses.

On peut comprendre (et nous ne voulons certes pas dire "accepter") une chanson telle que "L'Allemagne au-dessous de tout" durant la Grande Guerre mais cette chanson date de 1906, huit ans auparavant...

Bon, elle a le mérite d'être quelque peu "grivoise" (l'étiquette du disque le mentionne) - quoique comparativement à bien d'autres de son répertoire - et conséquemment plus ou moins dans les cordes de Mayol. Presque aussi prémonitoire mais bien moins drôle et bien moins aciduleuse que "Il travaille du pinceau" de Georgius qui mérite une ré-écoute.

Vraiment pas le chef-d'œuvre de Marinier.

Voir aussi à "Belle Andalouse"

Créateur(s) : Mayol au Café des Ambassadeurs - Dédicace : À nos amis Charlus, Fernandez et Anthonus

Enregistrement(s) :

"Les alliances de Guillaume II" - 1906 - CIP - 1168>Ref

 

"Les alliances de Guillaume II" - 1906 - APGA - 1168


Allô ! Allô ! Allô !

Éditeur(s) : Henry Cas Éditeur - [?]

Auteur(s) : Pierre Kok

Compositeur(s) : Henry Cas et L. Bonheur

Notes : Le nom du dessinateur est illisible. Et que tiennent ces trois dames dans les mains ?

Créateur(s) : Mayol au Concert Parisien - Dédicace : À Mrs. Mrs. Dalbret et Berlot


Allo ! Mademoiselle

La demoiselle et le pompier

Éditeur(s) : L. Bénech - 1911

Auteur(s) : Ferdinand-Louis Bénech

Compositeur(s) : Romain Desmoulins

Notes : La date de cette chanson est approximative.

Aucun enregistrement.

Créateur(s) : Mayol - Dédicace : À Mlle Marcelle Vetty


Allons, Chouchou

Éditeur(s) : Aux succès du XXè siècle - [?]

Auteur(s) : Eugène Lemercier

Compositeur(s) : Ad. Behling-Linck

Notes : Eugène Lemercier, auteur des paroles de cette chanson, est né et mort à Paris (1862-1939). Aucun détail disponible quant au compositeur Behling-Linck...


Allons, Mademoiselle !

Éditeur(s) : Christiné Éditeur - 1903

  

Auteur(s) : Paul Briollet

Compositeur(s) : Fechner

Notes : Entre "Viens, Poupoule !" et "La Matchiche", Mayol, presque au fait de sa gloire, a commis cette petite chose qui mérite un détour.

Une des nombreuses chansons de son [futur] répertoire qui firent mouche.
Paroles de Ferdinand-Louis Bénech ("Amoureux sauvetage", "Elle pique à la mécanique"...).
Voilà qui dit tout.

Selon son petit-neveu, André Fauré-Mayol, la photo de Mayol sur ce petit format était sa favorite, toupet et muguet compris. Chanson créée en 1903 à la Scala de Paris ; on la retrouve dans la revueParis Qui Chante au numéro 42 du 8 novembre de la même année.

Créateur(s) : Mayol à la Scala - Dédicace : À L'Ami Paul Clerc de l'Eldorado

Enregistrement(s) :

"Allons, Mademoiselle !" - 1903 - Pathé - 2366

"Allons, Mademoiselle !" - 1903 - Pathé -3086

 

Allons, vendanger ou Le petit panier

Voir "Le petit panier"


Amants parisiens

Éditeur(s) : Henry Cas Éditeur - 1909 ou 1910

Auteur(s) : Jean Daris

Compositeur(s) : Henry Cas

Notes : C'est en regardant de plus près des petits fomats de ce genre qu'on se rend compte de la liberté que prenaient les dessinateurs de l'époque. Il y a quatre couples sur celui-ci plus une dame seule qui pourrait avoir un rouleau à pâte à la main, ce qui lui permettra de dire à son mari qui entrera probablement tard : "Belle heure pour rentrer !" Et lui de répondre : "Belle heure pour faire des tartes..." Mais... comment ingnorer les deux dames, en bas, à droite ? Parmi les intreprètes : Max Dearly à Ba-ta-Clan.

Créateur(s) : Mayol au Concert Parisien - Max Dearly à Ba-Ta-Clan - Denayran au Petit Casino - Nita Darbel à Parisiana - Dédicace : Aux Amis Dumoraize et Gense


Américaine

Éditeur(s) : Charles Mayol Éditeur - 1917

  

Auteur(s) : Roger Myra et William Burtey

Compositeur(s) : Romain Desmoulins

Notes : Voirà "Belle Andalouse"

Créateur(s) : Mayol au Concert Mayol

Enregistrement(s) :

"Américaine" - 1918 - Pathé - 4427


Amour à chaque étage

Éditeur(s) : Éditions Francis Salabert - 1905

      

Auteur(s) : G. Arnould et Henry Moreau

Compositeur(s) : Charles d'Orvict

Notes : cette chansons dite "rondeau" fut publiée dans la revue La musique pour tous le 15 octobre 1905 (n° 4) et dans la revue Paris Qui Chante le 1er octobre 1905 (n° 141) en même temps que "Les plaisirs de la plage".

Créateur(s) : Mayol à la Scala - Dédicace : À Fernandez & Gorgel

Enregistrement(s) :

"Amour à chaque étage" - 1905 - Zonophone - X-82193

"Amour à chaque étage" - 1905 - Odéon - 36402


Amour au Chili, L'

Sur les motifs de "Les bouges londoniens"

Éditeur(s) : Charles Mayol Éditeur - 1909

    

Auteur(s) : William Burtey et Louis Bousquet

Compositeur(s) : Gustave Goublier

Notes : "L'amour au Chili" fait partie de ces chansons "exotiques" qui connurent un certain succès après l'exposition de 1889 où une des attractions principales était le "Village nègre" où 400 Africains étaient en permanence offerts à la vue des visiteurs qui, pour la plupart, voyaient pour la première fois des gens de couleur noire.

Cela donna, dans le répertoire Mayol : "Bou-Dou-Ba-Da-Bouh !", "Congoli-Congola", "Ma congolaise"... et cette chanson qui, de toute évidence, fut écrite par deux auteurs (Burtey et Bousquet) qui ne connaissaient pas trop, trop la géographie. - Idem pour ce qui est des illustrateurs des deux petits formats sous lesquels les paroles et la musique furent publiées.

Voir également à "Belle Andalouse"

Mayol créa cette chanson en 1909 mais ne l'enregistra pas avant 1914. Elle eut sans doute un certain succès car il la choisit pour ses derniers enregistrements en 1932. - Paul Lack aurait été le premier à l'endisquer en 1909, suivi par Charlus en 1910.

La musique est de Gustave Goublier "Sur les motifs des bouges londoniens" dont le titre anglais fut "The Whitechapel Dance" (pour rappeler les meurtres commis par Jack l'éventreur ?), Gustave Goublier à qui l'on doit curieusement "L'angélus de la mer" et "Le crédo du paysan" et, pour Mayol, "Ah ! Mademoiselle... Dites-moi donc !", "Comme une cigarette" et "Un p'tit bout d'homme".

Pour ce qui est de William Burtey, rappelons qu'il fut un temps le directeur de L'épatant, un cabaret de Clichy qui fut d'abord connu sous le nom de La truie qui file puis L'araignée, Le porc-épic avant de devenir, après Burtey, Les Truands, un théâtre de marionettes et finalement, le Théâtre des deux Ânes dont on célébrera bientôt le "centenaire". - Paroles.

Créateur(s) : Mayol à l'Alcazar d'Été - Dédicace : Hommage à Meg Villars

Enregistrement(s) :

"L'amour au Chili" - 1914 - Pathé - 4405

"L'amour au Chili" - 1914 - Pathé - 3969

 

"L'amour au Chili" - 1932 - Parlophone - 138713

 

Amour(s) de trottin(s)

Éditeur(s) : G. Ricordi - 1903

              

Auteur(s) : Henri Darsay et Eugène Joullot

Compositeur(s) : Charles Borel-Clerc

Notes : voirnotre introduction à ladiscographie de Mayol les notes sur les différentes façons pour écrire cetitre, un des grands succès de Mayol. Créé en 1903. - Paroles.

Créateur(s) : Mayol à la Scala

Enregistrement(s) :

"Amour(s) de trottin(s)" - 1904 - Cylindre Pathé - 3927

"Amour(s) de trottin(s)" - 1906 - Odéon - 36391

"Amour(s) de trottin(s)" - 1906 - Phrynis - S 1059

"Amour(s) de trottin(s)" - 1907 - APGA - 1196


Amour est près de vous, L'

Éditeur(s) : Christiné Éditeur - après 1918

Auteur(s) : Henri Christiné

Compositeur(s) : Henri Christiné

Notes : Christiné : un point, c'est tout.


Amour muet

Éditeur(s) : Charles Mayol Éditeur - 1907 ou 1908

Auteur(s) : Ferdinand-Louis Bénech

Compositeur(s) : Désiré Berniaux

Notes : un des plus curieux petits formats de Pousthomis. Mayol, en curé, une femme à genoux qui se fait lorgner les fesses... mais que signifie ce cochon aux pieds de Mayol ?

Créateur(s) : Mayol à l'Alcazar d'Été - Illustrateur : Léon Pousthomis


Amour noir et blanc

Le petit négro

Éditeur(s) : Christiné Éditeur - 1906

Auteur(s) : Henri Christiné

Compositeur(s) : Henri Christiné

Notes : Existe plusieurs variantes de cette chanson dont celle faisant partie du célèbre enregistrement de Michel Simon. - Paroles.

Créée en janvier ou février 1906 au cours d'une des tournées Baret.

Existe un grand format (Site externe. - Lien inscrit avec la permission de son webmestre.) - Illustration Georges Liodet

Créateur(s) : Mayol au cours d'une des tournées Baret puis à la Scala

Enregistrement(s) :

"Amour noir et blanc" - 1906 - APGA - 1186


Amoureux sauvetage (L')

Éditeur(s) : Charles Mayol Éditeur - 1908

        

Auteur(s) : Ferdinand-Louis Bénech

Compositeur(s) : Désiré Berniaux

Notes : Martin Pénet dans son Mémoire de la Chanson (Omnibus - France Culture, 2001) mentionne que Mademoiselle Pervenche (Fréhel) aurait chanté cette chanson l'année de sa création au Casino de Montmartre. Il mentionne en outre que les premiers enregistrements qu'on en aurait fait auraient été de Paul Lack, Jean Péheu et Dalbret, en 1909.

Pas une grande chanson mais le refrain fait partie de ceux qui, quand on les entend une fois, restent en mémoire. Et toujours cette diction merveilleuse. - Paroles.

Créateur(s) : Mayol aux Folies Bergère - Illustrateur : Léon Pousthomis

Enregistrement(s) :

"Amoureux sauvetage" - 1909 - APGA - 1958

"Amoureux sauvetage" - 1909 - APGA - test A 96

 

"Amoureux sauvetage" - 1909 - Pathé - <3970>

"Amoureux sauvetage" - 1909 - Pathé - 2304

 

"Amoureux sauvetage" - 1909 - Pathé - 4406


Antonin

Éditeur(s) : Édition Mayol - 1920

  

Auteur(s) : Ch. Cluny et R. Pourrière

Compositeur(s) : Jean Lenoir

Notes : Voirà "Belle Andalouse"

Enregistrement(s) :

"Antonin" - 1920 - Pathé - 4448


Arrivée du tzar, L'

Éditeur(s) : Georges Ondet Éditeur - [?]

Auteur(s) : Paul Marinier

Compositeur(s) : Paul Marinier

Notes : un dessinateur, George Dola (Edmond Vernier) habituellement attentif qui a séparé les cheveux de Mayol de gauche à droite...

Créateur(s) : Mayol à la Scala- Dédicace : À Mr Monganet de l'Européen & Resse de la Gaîté-Rochechouart


Arrouah Sidi

Éditeur(s) : Vve Charles Mayol Éditeur - 1910

  

Auteur(s) : Paul Briollet et Jules Combes

Compositeur(s) : Albert Valsien

Notes : Voirà "Belle Andalouse"

Créateur(s) : (Répertoire Mayol - Gabrielle Lange et Charlus)

Enregistrement(s) :

"Arrouah Sidi" - 1914 - Pathé - 4407

"Arrouah Sidi" - 1914 - Pathé - <3959>

 

Ascenseur, L'

Éditeur(s) : A. Bosc Éditeur - 1909 [?]

Auteur(s) : Vincent Telly

Compositeur(s) :Auguste Bosc

Notes : ce petit format indique "Grand succès" mais, curieusement, Mayol ne l'a jamais endisqué.


Assez de suicides !

Éditeur(s) : Pêle Mêle Édition - 1915

Auteur(s) : Marc Hély

Compositeur(s) : Roger Dufas

Notes : un monologue et non une chanson et dédié, en plus, aux héros de l'air !

Créateur(s) : Mayol


Au bon moment

Éditeur(s) : Édition Mayol - 1918

  

Auteur(s) : Vincent Telly

Compositeur(s) : Fred Pearly et Gourrin

Notes : un des enregistrements de Mayol où l'on décèle - quoiqu'il chantait au moment où il est passé en studio depuis vingt ans et... sans micro - les limites de sa voix.

Enregistrement(s) :

"Au bon moment" - 1918 - Pathé - 4429


Au clair de la lune

Éditeur(s) : G. Ricordi et Cie - 1898

Auteur(s) : Émile Bessière

Compositeur(s) : Paul Marinier

Notes : évidemment pas la chanson dont l'origine se perd dans la nuit des temps. Paroles d'Émile Bessière, créateur, entre autres, de Titine à l'atelier, une folie-vaudeville en un acte et, avec Paul Marinier, des paroles de "Les Ingénues" créé par Yvette Guilbert. Ces deux derniers ont également écrit ensemble "Bonsoir madame la Lune" que n'oublia pas d'enregistrer Fred Gouin.

Créateur(s) : Jane Dyt, Mayol et Anna Thibaud, à la Scala (tous les trois)

Enregistrement(s) :

"Au clair de la lune" - 1903 - Gramophone - 2-32138

 

Au pays du chrysanthème

Éditeur(s) : Charles Mayol Éditeur - 1920

  

Auteur(s) : Henri Poupon

Compositeur(s) : Blanche Poupon

Notes : Voirà "Belle Andalouse"

Enregistrement(s) :

"Au pays du chrysanthème" - 1920 - Pathé - 4448


Au r'voir

Éditeur(s) : Victor Mignon Éditeur - Nice - 1905

  

Auteur(s) : Paul Briollet et Léo Lelièvre

Compositeur(s) : Hyacinthe Tarelli

Notes :

Créateur(s) : Mayol à la Scala

Enregistrement(s) :

"Au r'voir" - 1905 - Zonophone - X-82182

"Au r'voir" - 1905 - Zonophone - 4-32774

 

Aubade à la rose

Éditeur(s) : Vve Charles Mayol Éditeur - 1910

      

Auteur(s) : G. Monge, Pin Sylvestre et Pompon

Compositeur(s) : V. Puget

Notes : les paroles de cette chanson, et sa chute, sont prévisibles mais on peut s'imaginer Mayol, en scène, faisant ses habituels pas de danse.

Enregistrement(s) :

"Aubade à la rose" - 1914 -Pathé - 2304

 

"Aubade à la rose" - 1914 -Pathé - 4408

"Aubade à la rose" - 1914 -Pathé - 3968

 

Autre cortège, L'

(Monologue)

Éditeur(s) : Édition Roger Myra - 1918

    

Auteur(s) : Jean Bastia

Compositeur(s) : -

Notes : heureusement, Mayol n'a pas enregistré beaucoup de ces "récits". La diction, impeccable dans ses chanson, a, ici, tous les poncifs de l'époque.

Créateur(s) : Mayol, dans les hôpitaux

Enregistrement(s) :

"L'autre cortège" - 1918 - Pathé - 4435


Autres, Les

Éditeur(s) : Georges Ondet Éditeur - [?]

Auteur(s) : Eugène Lemercier

Compositeur(s) : Eugène Lemercier

Notes : pasd'enregistrements de cette chanson mais la robe de cette dame laisse un peusongeur.

Créateur(s) : Mayol à la Scala (chanté par Dalbret à l'Alcazar d'Été) - Dédicace : À mon Ami Benézit


Avant-Après

Éditeur(s) : Mayol Éditeur - [?]

Auteur(s) : G. Montoriol

Compositeur(s) : Vincent Scotto

Notes : Chantée par l'auteur au Perchoir. Non daté, ce petit format serait, d'après les photos, d'au moins 1920, si ce n'est plus.

Créateur(s) : Mayol - Dédicace : Au Poulbot des Lettres : Alfred Machard - Son ami : G. M.


Avant qu'ça n'me reprenne

Éditeur(s) : Au Diapason, Chavat & Girier Éditeur(s) - [?]

Auteur(s) : F. Disle, Th. Aillaud et Eugène Daulnay

Compositeur(s) : F. Disle, Th. Aillaud et Eugène Daulnay

Notes : Mayol, jeune, entouré d'anges... Décidément, Pousthomis s'est permis beaucoup de liberté.


Avec Madame Durand

Éditeur(s) : Édition Félix - circa 1910

Auteur(s) : Alcide

Compositeur(s) : Jack Bill

Notes : reprise (pour le dessin) d'un petit format datant d'un ou deux ans auparavant. Voir à "Ah ! Minna !"

Illustrateur : Léon Pousthomis


Avec toutes les femmes

Éditeur(s) : O. Dufrenne Éditeur - circa 1920

Auteur(s) : Jean Casanova

Compositeur(s) : Ernest Weiller

Notes : on peut lire à plusieurs endroits que Mayol s'est mis à détester après-guerre l'odeur du muguet et qu'il n'en portait à sa boutonnière que des imitations (sic). Le voici, pourtant, en tenant un à la main comme nous l'avons souligné en rapport avec "A Salonique".



Retour à la page d'introduction